Les Raptors ont-ils torts de conserver Bryan Colangelo ?

Bryan Colangelo devrait être prolongé à son poste de président des Toronto Raptors après sept saisons passées dans l'Ontario. Une erreur ?

Antoine PimmelPar Antoine Pimmel | Publié  | BasketSession.com / NEWS
Les Raptors ont-ils torts de conserver Bryan Colangelo ?
Double lauréat du trophée de meilleur dirigeant de l'année en 2005 et 2007, Bryan Colangelo est à la tête des Raptors depuis 2006. Sept saisons passés à driver la seule franchise canadienne. En principe, le natif de Chicago devrait être conservé à son poste de président de la franchise alors que son contrat arrive à son terme. Mais est-ce vraiment la bonne solution ? Le Toronto Sun s'est penché sur la question et pour eux, il ne fait aucun doute, l'ancien homme à tout faire de Phoenix n'est pas, ou n'est plus, l'homme de la situation. Dès son arrivée à la tête des Raptors, Toronto à récupéré le premier choix de draft. Une première grosse responsabilité mais aussi l'occasion de relancer une franchise alors meurtrie par la reconstruction post Vince Carter et absente des playoffs depuis quatre ans. Pour sa première décision à la tête de l'équipe, Bryan Colangelo décide de miser sur l'Italien Andrea Bargnani, présenté comme le futur Dirk Nowitzki, quitte à passer LaMarcus Aldridge ou Rudy Gay. Sept saisons plus tard, c'est une injure de placer le nom de l'Allemand et de l'Italien dans la même phrase, tant Bargnani a déçu. Incapable d'élever son niveau de jeu, l'ancien premier choix de draft est désormais un paria. Il est aussi le lourd fardeau de Bryan Colangelo. Chris Bosh ayant quitté la franchise pour Miami, voilà le dirigeant en tête de trouver une nouvelle star pour vendre des tickets. Rudy Gay passera donc finalement par l'Ontario, tradé contre le génial Jose Calderon et le très prometteur Ed Davis en février dernier. Doit-on vraiment rappeler que le Thunder avait proposé James Harden aux Raptors ? Alors certes, l'effectif de Toronto n'est pas mauvais mais Rudy Gay n'a pas les épaules d'un franchise player. Du moins pas pour une équipe ambitieuse. De même la défense de DeMar DeRozan, autre joueur choisi par l'administration de Bryan Colangelo, est tellement douteuse que le joueur aura du mal à enquiller autre chose que des highlights. En conservant son président, la franchise risque de s'empêtrer dans le ventre mou du classement encore quelques années et les fans ne sont sans doute pas prêts d'oublier l'époque ou Vinsanity faisait lever le Air Canada Center...
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