Les Knicks, l’une des meilleures équipes de Melo… et c’est triste

Pour Carmelo Anthony, l'équipe actuelle de New York est l'une des plus fortes parmi celles avec qui il a joué en NBA.

Les Knicks, l’une des meilleures équipes de Melo… et c’est triste
Carmelo Anthony a donné une longue interview à The Undefeated. Rien de très emballant dans cette séance de questions-réponses au cours de laquelle la superstar aborde tout de même un peu plus en détails son engagement auprès de la communauté et des pouvoirs publics. Très peu de sujet basket, si ce n'est quand Melo s'est penché sur l'état actuel des New York Knicks.
"Je suis heureux de la tournure prise par les événements. Tout le monde est sur la même longueur d'onde, tout le monde a la même mentalité. C'est l'une des meilleures équipes que j'ai connu."
Les Knicks ne répondent peut-être pas au label "super team" mais ils ont enclenché la machine après un départ chaotique se sont désormais troisièmes à l'Est avec quatorze victoires pour dix défaites. Mais ils sont encore loin de pouvoir réellement prétendre au titre NBA. A 32 ans, Anthony a lentement entamé la pente descendante de sa carrière même s'il est toujours l'un des meilleurs joueurs du championnat. Son constat sur ses coéquipiers actuels est évidemment positif mais, quelque part, c'est regrettable de se dire qu'il n'a jamais eu l'occasion de jouer pour une équipe plus forte depuis son arrivée en NBA en 2003. Un rapide coup d’œil vers le passé permet de réaliser à quel point Melo a rarement été aussi bien entouré que les autres superstars de la ligue. Attention, il n'a pas été esseulé non plus. Il a côtoyé brièvement Allen Iverson à Denver (un échec) et son association avec Chauncey Billups et Kenyon Martin était plus que solide. Mais, là encore, aucune de ces formations n'étaient suffisamment armées pour viser le sacre suprême, même si les Nuggets ont atteint les finales de Conférence en 2009. Le profil de l'ailier - principalement un scoreur même s'il s'est développé en all-around player depuis quelques saisons - complique la tâche des dirigeants. Il nécessite le supporting cast parfait autour de lui pour vraiment tirer bénéfice de sa capacité à scorer, et juste scorer. Melo a eu l'occasion de jouer dans une équipe plus forte, sur le papier tout du moins, mais il a préféré prolonger aux Knicks quand les Chicago Bulls le convoitaient en 2014. Bref, il ne faut y voir dans cet article une critique envers Anthony ou ses dirigeants, ni même une analyse poussée. Simplement un constat rapide, quelques regrets, sur un joueur qui n'a malheureusement pas toujours eu l'occasion d'être apprécié à sa juste valeur.