Que sont-ils devenus ? Les Boston Celtics 2008

Que sont-ils devenus ? Les Boston Celtics 2008

En 2008, les Boston Celtics remportaient leur dernier titre à ce jour. On a pris des nouvelles de ce groupe qui a marqué la fin des années 2000.

Shaï MamouPar Shaï Mamou  | Publié  | BasketSession.com / MAGAZINES / G.O.D.
Préc.1 / 5Suiv.

Pour certains, c'est une équipe qui se voit plus belle qu'elle ne l'était. Pour d'autres, elle a eu un impact culturel important au-delà son seul titre NBA remporté. Les Boston Celtics de la fin des années 2000 et leur trio Paul Pierce-Kevin Garnett-Ray Allen laissent rarement insensibles.

En 2008, ils venaient à bout des Los Angeles Lakers, l'ennemi juré, pour mettre fin à 22 ans de disette, ce qui à l'échelle de la franchise la plus titrée de l'histoire est une éternité. Les deux années suivantes, malheureusement, le Magic (en 7 matches), puis les Lakers pour une revanche de la mort, empêchaient ce groupe de se fabriquer un palmarès à la hauteur du talent et de la personnalité forte des individus qui le composent.

Petit à petit, la fratrie s'est délitée. Tout a commencé, finalement, avec le trade de Kendrick Perkins, le taulier, vers Oklahoma City en 2011. La "trahison" de Ray Allen, parti au Miami Heat après plusieurs mois de tension avec Rajon Rondo a été le début de la fin. Puis Paul Pierce, en larmes, et Kevin Garnett, sont partis tenter l'aventure Brooklyn, sans savoir qu'ils faisaient partie du deal ahurissant qui permettrait à Boston de reprendre vie quelques années plus tard. Rondo, enfin, a demandé et obtenu son départ en 2014 aux Dallas Mavericks.

L'aventure a été courte, compacte et passionnelle, comme dirait l'autre. Kevin Garnett s'est fréquemment demandé si les Celtics n'auraient pas pu remporter trois ou quatre bagues de plus si ce groupe s'était formé quelques années plus tôt.

On ne le saura jamais. Ce que l'on sait, en revanche, c'est ce que sont devenus aujourd'hui les membres de l'escouade coachée par Doc Rivers. On a décidé de prendre de leurs nouvelles.

Kendrick Perkins

C'est sans doute le jour où Kendrick Perkins a été tradé à OKC en 2011 que beaucoup de gens se sont rendus compte que Danny Ainge était prêt à vendre père et mère - à juste titre - pour se créer un butin de tours de Draft. Le départ du pivot au visage aussi enjoué que celui de Droopy a été un choc, tant il contribuait sur le plan défensif et était l'un des cadres du vestiaire.

Lors de cette saison 2008, "Perk" débute 78 des 82 matchs de saison régulière et 25 des 26 rencontres de playoffs. Doc Rivers ne lui demande rien d'exceptionnel, si ce n'est de la dureté, et Kendrick Perkins tourne à environ 6 points et 6 rebonds, toujours là pour mettre une tartine quand il faut et s'interposer devant un adversaire un peu trop prêt à en découdre avec l'une des stars de l'équipe.

Il épouse le même rôle au Thunder à partir de 2011, avant de voir petit à petit le jeu évoluer vers un registre qui n'est pas le sien. A seulement 34 ans et après une pige infructueuse chez les Cavs où on se souvient surtout l'avoir vu chauffer gratuitement Stephen Curry alors qu'il n'était même pas en jeu, il prend sa retraite.

Il faut bien reconnaître qu'on ne s'attendait pas à la reconversion opérée par "Perk", qui n'était pas forcément le joueur le plus bavard ou le plus articulé du groupe. Or, après avoir proposé ses services gratuitement pour convaincre ESPN de lui laisser une chance, il s'est imposé aujourd'hui comme l'un des consultants les plus en vogue de la chaîne. Kendrick Perkins joue beaucoup sur la carte grande gueule et a un goût certain pour les opinions clivantes, mais on ne peut pas lui enlever ce côté entier qui fait son succès. Il officie sur le plateau de The Jump, Get Up et Sports Center.

Kyrie Irving, un « hater de LeBron certifié » ? Perkins relance le beef

Lire la suite
Préc.1 / 5Suiv.
Afficher les commentaires (0)
Atlantic
Central
Southeast
Pacific
Southwest
Northwest