C’est exactement pour ça que les Celtics doivent garder leur pick

C’est exactement pour ça que les Celtics doivent garder leur pick

Fessés cette nuit, les Boston Celtics sont très loin derrière LeBron James. Et ce n'est pas une star comme Paul George qui va changer la donne.

Antoine PimmelPar Antoine Pimmel | Publié  | BasketSession.com / MAGAZINES / Focus
Les Boston Celtics ont perdu de 44 points cette nuit. 44. Sauf surprise, les coéquipiers d’Isaiah Thomas vont manger un sweep et laisser les Cleveland Cavaliers filer en finales NBA. Et ça, vu l’écart béant entre LeBron James et les autres, ce n’est pas Jimmy Butler ou Paul George qui peut y remédier. OK, ce n’est qu’un match. Les C’s ne vont pas perdre de 44 points à chaque fois. Ils ne sont pas encore (officiellement) éliminés. Ils peuvent même prendre une manche ou deux. Mais l’écart, l’écart, l’écart… c’est juste trop. LeBron est au-dessus. Bien au-dessus. Boston était presque une tête de série par défaut au sein d’une Conférence Est où les équipes se bagarrent pour des places d’honneur malheureusement insignifiantes. Ce n’est pas pour enlever quelque chose aux Celtics. Cette équipe est belle. Le pire, c’est quelle a un certain caractère. Mais ils sont juste spectateur des démonstrations impressionnantes d’une armada qui n’a qu’un seul rival en NBA. Les Golden State Warriors. Il y a les stars et les giga-méga-superstars. LeBron James appartient à la deuxième catégorie et ils ne sont pas beaucoup dans son monde. En tout cas, il n’y a pas de Paul George. Pas de Jimmy Butler. Pas de DeMarcus Cousins. Il ne se laissera battre pas aucun de ces mecs-là. Markelle Fultz n’a peut-être pas non plus le potentiel de l’un des meilleurs joueurs de tous les temps. Mais il a la classe d’une superstar. Et il a surtout treize ans de moins que LeBron. Le prodige de l’Ohio sera déjà à la retraite quand Fultz commencera seulement à maîtriser pleinement ses super pouvoirs. A ce moment-là, il n’y aura peut-être pas un cador aussi dominateur que James pour barrer la route aux Celtics. En gardant le même effectif (tout en ajoutant éventuellement Gordon Hayward), les Boston Celtics peuvent se maintenir dans la peau du faire-valoir qui se fait balayer par les Cavaliers en finale de Conférence. Un rôle ingrat, certes. Mais l’avenir leur appartient. Car avec son premier choix de draft, la franchise du Massachusetts à une durée de vie au plus haut niveau qui s’étend a priori au-delà de la carrière de James. Et après une telle correction, il faut bien ça pour garder l’espoir de jours meilleurs. Et c’est exactement pour ça qu’il faut garder ce pick.
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