Chris Kaman : « Qu’on me trade, je m’en fous »

Débarqué de Dallas l'été dernier, Chris Kaman n'a jamais vraiment eu sa chance avec les Lakers. Il ne serait donc pas étonné de quitter L.A. avant la date limite des transferts.

Chris Kaman : « Qu’on me trade, je m’en fous »
Peu utilisé par Mike D'Antoni depuis son arrivée à Los Angeles, Chris Kaman a passé la plus grande partie de son temps à ronger son frein (ou à faire la sieste) sur le banc californien. Et si les nombreuses blessures et notamment celle de Pau Gasol lui permettent actuellement bénéficier de davantage de minutes, rares sont les moments où l'ancien Mav prend son pied sur le terrain. A l'approche de la deadline du 20 février, il ne serait donc pas surpris si les Lakers décidaient de le trader. Ce qui ne semble pas l'affecter plus que ça.
« Honnêtement, je m’en fous. Ce n’est pas quelque chose que je souhaite mais ça ne me m’empêche pas de dormir la nuit », a-t-il confié à ESPN. « S’ils veulent transférer quelqu’un, qu’il me transfère ou qu’il transfère quelqu’un d’autre ça ne me dérange pas. Cela fait partie du business. Plus tôt vous prenez conscience que ça fait partie du jeu, mieux vous allez vous porter. Il faut laisser les choses se faire, je ne ferai rien pour arrêter quoi que ce soit. »
Signé l'été dernier pour 3,2 millions de dollars, Chris Kaman n'a pris part qu'à 26 des 50 matches des Lakers cette saison. Une déception pour l'Allemand qui déplore le manque de confiance de son coach qui ne lui que rarement donné sa chance.
« Cela fait de nombreuses années que je joue et je sais qu’il est important d’avoir la confiance d’un coach sur le long terme. Parfois, les gens vous laissent l’opportunité de faire des erreurs. J’ai été coaché par Mike Dunleavy pendant sept ans et il me laissait jouer malgré mes erreurs. Je ferai toujours des erreurs mais au final, je pense avoir prouvé que je suis un joueur plutôt solide et que j’ai des arguments à faire valoir. »
Et s'il s'est montré à son aise hier soir contre les Sixers avec 17 pts, 8 rebonds et 3 contres, il est néanmoins conscient qu'il est loin d'avoir évolué à son meilleur niveau dans un système qui ne laisse que très peu de place à un joueur de son registre.
« Il y a des fois où je ne joue pas de façon extraordinaire mais il y a beaucoup de pression aujourd’hui. Plus qu’avant. Les coaches peuvent rapidement perdre leur place donc ils essaient se de faire tout ce qu’ils peuvent. Je pense que Mike D’Antoni en est là à l’heure actuelle. Il continue de chercher. »