Cleveland Cavaliers : entre espoir et déception, Byron Scott fulmine

Les Cleveland Cavaliers ont connu une nouvelle saison remplie de défaites. Trois ans après le départ de James, les victoires se font attendre.

Edwin MalboeufPar Edwin Malboeuf  | Publié  | BasketSession.com / NEWS
Cleveland Cavaliers : entre espoir et déception, Byron Scott fulmine
Charlotte et Orlando n’ont fait que passer cette saison. Toronto, Washington et Detroit ont connu beaucoup de bas et quelques hauts sur lesquels s’appuyer pour le futur. Philadelphie a été moyen l’intégralité de l’exercice, entre espoir et déception concernant son pivot Andrew Bynum. Et puis il y a les Cleveland Cavaliers. On pourrait se montrer optimiste quand on possède un joueur aussi exceptionnel que Kyrie Irving, des jeunes pousses à fort potentiel (Dion Waiters, Tyler Zeller et Tristan Thompson) et un coach comme Byron Scott qui a fait ses preuves dans le milieu. Pourtant, avec 22 victoires pour 48 défaites, la progression espérée après deux saisons catastrophiques n’est pas au rendez-vous. Les Cavaliers restent sur 6 revers de rang et l’ex-membre du Showtime ne peut que constater les dégâts depuis son banc.
« J’aimerai avoir 25 ans pour pouvoir jouer avec eux et peut-être que les choses seraient un peu différentes. Mais les coaches ne peuvent pas jouer, donc la seule chose que nous pouvons faire est de délivrer les plans de matches et espérer que tout se déroule comme prévu », regrette-t-il au Sun News.
Les joueurs, Luke Walton notamment, comprennent les consignes défensives et offensives du coach, mais ne les mettent pas en application. Résultat, la frustration s’empare de l’effectif. Certes, les trois meilleurs joueurs des Cavs sont absents, mais l’important dans cette fin de saison est de progresser.
« On est si proches d’atteindre ce que nous voulons être en tant qu’équipe de basket. Mais toutes ces petites choses qui s’additionnent nous coûtent des victoires. Et c’est l’un de nos plus gros problèmes maintenant. Faire ces petites choses essentielles. »
Des choses simples comme empêcher l’accès au cercle dans la dernière possession, qui a permis aux Celtics de repartir de la Quicken Loans Arena avec une victoire. Pourtant les locaux menaient de 14 points à 8 minutes de la fin avant de s’effondrer mercredi. Ou de prendre un temps-mort l’action précédente pour mettre en place un système cohérent au lieu de laisser Shaun Livingston décider du sort du match tout seul. Du côté des joueurs et du coach, il y a encore une grosse marge de progression. Douze matches ne seront peut-être pas suffisants, mais un bon tour de draft et un retour en forme des leaders de l’équipe, Anderson Varejao inclus, seront nécessaires pour atteindre les objectifs de reconstruction.
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