Coach of the Year Race : Une lutte Stevens-Spo jusqu’au bout ?

Voici ce que seraient notre top 5 et nos mentions honorables pour les coaches si la saison NBA s'arrêtait aujourd'hui. Spoiler alert : le coach de l'année 2017 n'est pas n°1.

Coach of the Year Race : Une lutte Stevens-Spo jusqu’au bout ?
Nous voilà à mi-saison ou presque pour tout le monde, avec une petite quarantaine de matches au compteur. C'est l'occasion de faire un point sur la course aux différentes distinctions individuelles. A l'image de ce que l'on avait pu faire pour le classement du MVP ou du Rookie of the Year avant les fêtes, voici ce qu'il en est, à nos yeux, sur la course au titre de meilleur coach de l'année. Avant de délivrer notre top 5, voici quelques techniciens qui méritaient, à notre sens, d'être mentionnés, sans leur donner de position précise.

Mention honorable

Dwane Casey

On a toujours du mal à se dire que Casey est un top coach malgré les saisons superbement régulières des Raptors depuis son arrivée. Cette année, il semble plus proche que jamais d'une vraie reconnaissance de la part des observateurs et de ses pairs. Son travail pour accompagner l'évolution du jeu de DeMar DeRozan, la rotation différente mais bien gérée de son effectif et son empreinte plus visible sur le style de jeu méritent qu'il soit mentionné.

Tom Thibodeau

Il lui manque un peu de modération avec le temps de jeu de ses cadres pour être dans le top 5. Mais faire passer les Wolves de la 13e à la 4e place en quelques mois, qui plus est à l'Ouest, c'est quand même quelque chose.

Nate McMillan

Kevin Pritchard recueille toutes les louanges pour avoir "gagné" pour le moment le trade de Paul George. Mais si Victor Oladipo et Domantas Sabonis, entre autres, jouent aussi bien et sont bien partis pour ramener les Pacers en playoffs, Nate McMillan y est aussi pour quelque chose. Alors qu'on le pensait destiné à finir sa carrière comme assistant, l'ancien coach des Blazers fait une deuxième saison dans l'Indiana très intéressante.

LeBron James

Après un gros retard à l'allumage, le "King" est repassé en mode "je s'occupe de tout, tu s'occupes de rien". No offense pour Tyronn Lue, toujours bien intentionné dans son rôle d'assistant-coach déguisé en head coach.

Stan Van Gundy

Il a réussi à donner un coup de boost à un effectif pourtant très similaire à celui qui avait déçu tout le monde l'an dernier. Chacun de ses passages devant le micro est en plus assez divertissant, que ce soit pour parler basket ou problèmes de société.

Mike Malone

Être dans le coup pour les playoffs en ayant joué sans Paul Millsap et avec un Nikola Jokic dont l'adresse a chuté de 10% par rapport à la saison dernière, c'est fort.