Cod Jordan : « Il y a deux joueurs qui me transcendent : LeBron et Westbrook »

Cod Jordan : « Il y a deux joueurs qui me transcendent : LeBron et Westbrook »

Fan de NBA depuis près de 20 ans, Cod Jordan continue de partager sa passion à travers ses nombreuses vidéos YouTube. Il nous raconte d’où vient son amour pour le basket et ce qui le fait vibrer aujourd’hui.

Alexis RabutéPar Alexis Rabuté  | Publié  | BasketSession.com / HOOP CULTURE / Culture
REVERSE : D’où te vient cette passion pour le basket ? Cod Jordan : Ça a commencé quand j’avais une dizaine d’années. Je vois le match 5 des finales 1991, diffusé à l’époque sur Antenne 2, c’est dire (rires). Là, je vois Jordan contre Magic, des mecs qui courent partout et sautent très haut. Ils font des choses spectaculaires alors que moi, quand je jouais dans la cour d’école, on apprenait encore à tirer à la cuillère. Donc quand je vois ça, je me dis vraiment que c’est fou. REVERSE : Du coup, ça t’a donné envie de faire pareil ? CJ : Oui, même si je ne m’y suis pas mis tout de suite. Au début, je faisais du foot comme la plupart des jeunes dans les années 90. Je suis d’ailleurs passé d’attaquant à milieu, puis défenseur et enfin gardien. Je préférais déjà attraper la balle avec les mains. Après, j’ai fait les deux pendant un an, puis juste du basket à partir de quatorze ans. Au début, ce n’était pas évident car je regardais beaucoup de cassettes, les « NBA Jam Sessions » et d’autres trucs dans le genre. Donc aux premiers entraînements, je voulais faire comme eux : dribble entre les jambes, passe dans le dos, circus shot, etc. L’entraîneur n’aimait pas trop (rires). REVERSE : Tu jouais où ? CJ : J’étais à Sceaux, dans le 92. Quelques années plus tard, le club est allé en Pro A. Il y avait Moustapha Sonko, même Dubuisson à un moment. J’ai fait les catégories minimes, cadets, puis j’étais deuxième ou troisième choix sur le banc en Championnat de France. En gros, j’avais un bon niveau région en tant que meneur/arrière. Je n’avais pas un bon shoot, une main gauche en difficulté, mais j’avais le sens de la passe ! Par contre, en pénétration, il m’est arrivé de faire des airballs en finger-roll… Je l’ai fait une fois en contre-attaque, j’en garde un mauvais souvenir (rires).
« J’avais énormément travaillé ma détente. Mais je me suis flingué les chevilles en mettant des poids… »
REVERSE : On se sent seul dans ces moments-là… CJ : Tu m’étonnes ! Surtout que c’est assez particulier pour moi. J’ai réussi mon premier dunk (une ou deux mains) à quatorze ans ! J’avais énormément travaillé ma détente. Il n’y avait pas encore de tutos sur internet du coup, à force, je me suis flingué les chevilles en mettant des poids… Mais ouais, j’avais un gros jump. Je détenais le record de saut en hauteur au lycée : en faisant 1,78 m, je sautais 1,85 m. Du coup, l’équipe première était venue me voir à l’entraînement. Parce qu’à l’époque, le dunk c’était plus rare, surtout venant de joueurs de ma taille. REVERSE : Par contre, je crois savoir que t’as un peu pris de recul sur le basket au début des années 2000, non ? CJ : Déjà, quand Jordan a arrêté… Je n’aime pas utiliser le mot « idole », mais quand un mec révolutionne autant son sport, c’est impressionnant. Il l’a fait connaître dans le monde entier. Je découpais toutes ses images, je me faisais des classeurs. J’avais son poster grandeur nature, avec la fameuse photo quand il est poste bas face à Patrick Ewing. Par conséquent, je me suis moins intéressé à la NBA. Et puis alors quand il est revenu à Washington, pour moi c’est une triste page (rires). REVERSE : Du coup, qu’est-ce qui t’a fait reprendre goût à la NBA ? CJ : C’est grâce à YouTube. En fait, même quand j’ai arrêté de vraiment suivre, j’ai continué à acheter les jeux vidéo, que ce soit NBA Live ou 2K. Je me suis dit que ça pouvait peut-être intéresser des gens si je faisais des vidéos dessus. Ça a bien marché donc j’ai commencé à parler de mes souvenirs de basket, puis de l’actualité.
« Des scientifiques se sont penchés sur un prototype de joueur ultime et ils ont sorti LeBron James »
REVERSE : D’ailleurs, ça t’a permis de faire une vidéo avec Tony Parker. CJ : Oui ! C’était lors d’une opération marketing pour NBA 2K. Puis bon, Tony quoi… Il est dans le Top 5 des plus grands joueurs européens de l’histoire. J’appréhendais énormément de le rencontrer, de peur d’être déçu. Mais au final, il a été nickel. Il me suit encore sur Twitter, c’est une de mes fiertés. Je lui ai déjà envoyé des messages en privé. Il ne m’a pas répondu, mais bon quand même ! REVERSE : Et maintenant, si tu avais le choix, qui voudrais-tu dans une de tes vidéos ? CJ : Il y a deux joueurs qui me transcendent vraiment en ce moment. Tout d’abord, c’est LeBron. C’est une machine. T’as l’impression que des scientifiques se sont penchés sur un prototype de joueur ultime et ils en ont sorti ça. Il peut jouer tous les postes en plus. Sinon, un autre joueur que j’aime beaucoup, c’est Westbrook. J’adore son explosivité. Justement, je suis curieux de voir comment il va faire dans quelques années quand il ne pourra plus jouer comme ça. Là, il mise sur son physique et il a bien raison. Surtout dans cette ligue. Mais une fois qu’il aura passé la trentaine, il va devoir montrer qu’il peut faire autrement. LeBron, il a 32 ans, mais il ne les fait pas. Il sait se gérer. L’autre, il est toujours à 120% et il va bien devoir calmer son jeu. J’ai vraiment envie de voir ça au final. Suivez Cod Jordan sur Twitter et YouTube : @CodJordan23 Cette interview crossover de Cod Jordan est extraite de REVERSE #64

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