CQFR : LeBron éradique les Raptors, Simmons se loupe

Voici ce qu'il fallait retenir des deux matches de playoffs de la nuit en NBA.

CQFR : LeBron éradique les Raptors, Simmons se loupe

Les résultats de la nuit en NBA

Cavs @ Raptors : 118-100 Sixers @ Celtics : 103-108 -- - Certains ont pu trouver un peu basique l'analyse de cette série avant qu'elle ne commence. Toronto est incapable de freiner LeBron James et fait un gigantesque complexe d'infériorité par rapport au "King" et à ses Cavs. Voilà un deuxième match pour apporter de l'eau à ce moulin. James a été complètement inarrêtable (43 points, 14 passes et 8 rebonds à 19/28) et a semé tellement de désespoir dans les rangs canadiens que tout le monde s'est planqué sous terre en 2e mi-temps. - On a même vu des phases où les joueurs des Raptors se sont écartés mécaniquement pour offrir une voie royale à LeBron James vers le panier. Des scènes comme ça, ça ne trompe pas... - L'excuse "DeRozan et Lowry n'ont pas assuré" ne vaut même plus pour les Raptors. Pour la deuxième fois de suite, les compères All-Stars ont fait un match tout à fait honnête et même une belle entame. Mais si Toronto est incapable d'accrocher un match à domicile et prend même une petite rouste à la fin (-18) avec DeRozan à 24 points et Lowry à 21&8, autant abréger leurs souffrances. - On a retrouvé Kevin Love ! Gêné par son pouce et en difficulté pour "mettre dedans" depuis le début des playoffs, le All-Star a retrouvé sa verve (ne lisez pas trop vite, ça peut être trompeur), dans ce Game 2 contre les Raptors : 31 points et 11 rebonds à 11/21. Love s'est régalé en faisant vivre un cauchemar à CJ Miles, que Dwane Casey a mis du temps à soulager avec un ajustement défensif. Trop tard pour priver Love d'une belle copie. - Outre le fait de se liquéfier littéralement devant LeBron James, Toronto a quelques autres petits problèmes. L'un d'entre eux : Serge Ibaka joue le pire basket de sa carrière ou presque dans cette série. Au-delà même du fait qu'il soit inoffensif (2 points à 0/5), l'international espagnol n'est plus du tout une plus-value en défense. On ne reconnaît plus le super contreur et garde agressif qui sévissait à OKC. "Air Congo" est sur le point d'être classé dans la liste noire des compagnies à risque... - LeBron James commence de plus en plus à ressembler à Abraham Lincoln. Si, si, imaginez le avec un chapeau et un costume noir. -- - Ça n'a rien de sportif, mais le boucan provoqué par le public du TD Garden en fin de 1e mi-temps et dans le money time, c'était assez hallucinant. A priori, on entendra aucun Sixer faire les mêmes vannes qu'après la série contre Miami... - Encore un dunk clutch pour un rookie dans ces playoffs. Après celui de Donovan Mitchell la veille, cette conclusion de Jayson Tatum sur alley-oop a justement fait péter les décibels du TD Garden au début du money time. - Mener de 22 points à l'extérieur et ne pas atteindre la jugulaire quand l'occasion se présente, c'est généralement fatal. Les Sixers ont fait une entame de match absolument parfaite dans l'intensité et l'efficacité, avant de petit à petit se noyer dans leur inexpérience et laisser l'enthousiasme et la dureté des Celtics prendre le dessus. - L'un des plus grands accomplissements de Brad Stevens dans ce début de playoffs : avoir réussi à provoquer un mauvais match de Ben Simmons. D'habitude, lorsque le rookie surnaturel était moins bien, il parvenait à impacter positivement sur le match quand même. Pas cette nuit. Outre le fait que Ben Simmons n'a pas marqué le moindre panier (0/4) en 31 minutes, ses 5 pertes de balle et son différentiel +/- (-23 le pire de son équipe) montrent qu'il n'était pas dans son assiette. Brett Brown a même dû le bencher pour préserver les chances de son équipe, d'autant que l'Australien paraissait, une fois n'est pas coutume, un peu nerveux. - Terry Rozier continue son numéro de "Scary Terry" avec une habileté folle. Danny Ainge doit se demander jusqu'à quelle hauteur va bien pouvoir encore monter le futur salaire annuel de son meneur intérimaire. Rozier a encore régalé dans ce Game 2 avec 20 points, 9 passes et 7 rebonds. Combien de meneurs à l'Est sont vraiment au-dessus de l'ancien Louisville à l'heure actuelle ? 5 ? - Quand tu vois Marcus Smart dans le cinq des Celtics. - En attendant, Smart a rappelé qu'il n'était pas qu'un pitbull en défense. Sa production offensive (19 points à 6/13), notamment à 3 points (4/10) où son acharnement énervent généralement les fans des Celtics, a été extrêmement précieuse dans ce Game 2. - Joel Embiid a fait de son mieux, mais avec son pourvoyeur principal hors-sujet, le Camerounais s'est lui aussi retrouvé un peu en difficulté cette nuit. Après avoir pris sa 5e faute, il a logiquement été moins engagé en défense et les Celtics en ont profité. - JJ Redick croit peut-être que les dinosaures sont un mythe ou que l'on vit dans la matrice, il n'en reste pas moins ce que les Sixers ont de plus fiable dans des matches de cette envergure. L'arrière vétéran a été le meilleur marqueur de son équipe cette nuit avec 23 points (5/9 à 3 points).