L’attitude de DeMarcus Cousins fait flipper les franchises

Le caractère bien trempé de DeMarcus Cousins n'inspire pas la confiance des dirigeants NBA, désormais hésitants à le recruter.

L’attitude de DeMarcus Cousins fait flipper les franchises
DeMarcus Cousins est le All-Star le plus à même d'être transféré en cours de saison. Les rumeurs de son éventuel départ des Sacramento Kings ne sont pas nouvelles mais elles prennent de l'ampleur à l'approche de l'expiration de son contrat (en 2018). DMC est pressenti pour quitter la franchise californienne une fois sur le marché et, si les Kings ne veulent pas le voir mettre les voiles sans obtenir de contrepartie intéressante, il serait préférable pour eux de s'en séparer avant qu'il devienne FA. Mais les sauts d'humeur de Cousins, réputé pour son mauvais caractère et son attitude souvent contre-productive, aurait fini par faire baisser sa cote selon un dirigeant interrogé par The Vertical.
"Tout cloche avec ce gars. Je ne veux pas cette attitude auprès de mes jeunes joueurs."
Le dirigeant interrogé appartiendrait à une franchise autrefois intéressé par DeMarcus Cousins. L'organisation en question n'a pas été citée mais on peut spéculer sur les Denver Nuggets - une équipe avec laquelle l'intérieur a déjà été connectée dans les rumeurs - ou éventuellement les Phoenix Suns. Fait intéressant, l'un des assistants coaches de cette même équipe n'était pas du même avis que son dirigeant.
"La situation là-bas (à Sacramento, où coachait auparavant Mike Malone, assez complice avec Cousins, désormais entraîneur des... Nuggets) est telle que n'importe quel mec péterait un plomb. Sortez-le de cette merde et vous verrez un putain de grand joueur."
Un phénomène a peu près similaire - sans exagérer la comparaison - avait eu lieu avec Rasheed Wallace. Il collectionnait les fautes techniques et son attitude avait fini par lasser les dirigeants de Portland (il avait quand même atteint les finales de Conférence avec les Trail Blazers). Une fois à Detroit, le Sheed a fortement contribué au sacre des Pistons en 2004.