John Loyer impose déjà son style aux Pistons

Pour son premier match à la tête des Detroit Pistons, John Loyer a su mener son équipe vers la victoire face aux San Antonio Spurs.

John Loyer impose déjà son style aux Pistons
[caption id="attachment_124791" align="alignleft" width="300"] Maurice Cheeks va manquer à Brandon Jennings...[/caption] Pour son premier match en tant que « Head coach » des Detroit Pistons, John Loyer a beaucoup gesticulé et hurlé depuis son banc à la manière d’un Tom Thibodeau. Il a vécu le match avec passion tout en communicant beaucoup avec ses joueurs. Cela fait déjà une première différence avec son prédécesseur, Maurice Cheeks, plutôt discret et silencieux. Pour son baptême du feu, l’ancien assistant passé par les Blazers, les Sixers ou encore les Nets avait forte à faire face aux San Antonio Spurs de Gregg Popovich. Mais John Loyer a su donner confiance à ses hommes.
« Je leur ai dit que ce serait un jour chargé en émotions. Je leur ai dit que nous étions capables de jouer en équipe bien mieux que ce que nous l’avions fait jusqu’à présent », raconte le coach après la rencontre.
Dans les faits, les Detroit Pistons n’ont pas pratiqué un meilleur basket. Ils étaient même moins adroits que les Spurs et ont délivré moins de passes décisives que les Texans. En revanche, Josh Smith et sa bande ont joué avec passion et détermination. La même passion et détermination transmise par John Loyer pour sa première rencontre. Électrochoc ou simple hasard ? Difficile d’émettre un jugement après un seul match.
« Ils ont joué dur », notait Danny Green. « Ils ont joué avec passion et ils se sont battus sur chaque ballon. »   « J’ai dit aux gars que j’étais vraiment fier d’eux », ajoute John Loyer. « Il n’y a eu que trois minutes où ils (les Spurs) ont joué avec plus d’énergie et de détermination que nous. Si on joue avec autant d’énergie pendant 45 minutes chaque soir, on repartira souvent avec la victoire. »
Les Detroit Pistons étaient déjà sur une bonne série avant l’arrivée de Loyer aux manettes. La franchise du Michigan a remporté 5 de ses 7 derniers matches. La victoire face aux Spurs est la troisième consécutive pour les Pistons. Il n’empêche que le départ de Maurice Cheeks a tout de même affecté Brandon Jennings.
« Ce sont deux coaches différents. L’un est vocal, l’autre reste en retrait. Ce sont tous les deux des supers gars, surtout Maurice Cheeks. C’était comme un père pour moi donc il va vraiment me manquer. Mais c’est la NBA, je sais comment ça marche. »
Concernant le plan de jeu, on ne sait pas encore comment John Loyer va gérer le cas des trois « grands » (Greg Monroe, Andre Drummond, Josh Smith). En effet, des problèmes de fautes ont contraint le jeune Drummond à rester plus longtemps que prévu sur le banc. En revanche, le nouveau coach est déjà adepte d’une rotation resserrée à huit joueurs. Il a désormais deux mois pour insuffler la rage de vaincre à ses troupes afin s’atteindre les playoffs au sein de la Conférence Est.