Dwight Howard défend sa réputation : « Je suis une bonne personne »

Dwight Howard, mauvais pour un vestiaire ? Bien sûr que non, c'est les autres qui racontent rien que des mensonges...

Dwight Howard défend sa réputation : « Je suis une bonne personne »
A tort ou à raison, Dwight Howard n’a pas la réputation du mec le plus sain pour un vestiaire. Une réputation que n’ont pas manqué de rappeler nombre d’observateurs lors de sa signature aux Washington Wizards. Les Wiz n’étant pas réputés pour avoir le vestiaire le plus solide et le plus équilibré de la ligue. Pour Brendan Haywood, si D12 a été transféré des Hornets vers les Nets (avant que ces derniers ne le coupent), c'était parce que plus personne ne pouvait le blairer à Charlotte.

« Quand je parle à des gens là-bas, ils me disent que le vestiaire détestait Dwight Howard », assurait Haywood.

« (…) Il doit se demander : 'Pourquoi est-ce que je suis en double-double tous les ans depuis le début de ma carrière, mais je continue à passer d'une équipe à l'autre comme un déchet ? »

Autre question qu’aurait pu se poser Dwight Howard : pourquoi les Warriors étaient chauds pour accueillir un DeMarcus Cousins, pourtant pas le dernier en matière de réputation de tête brûlée, alors qu’ils ne se sentaient pas capables de l’intégrer ? Ou encore : pourquoi beaucoup d’insiders affirment que les Hawks ont hurlé de joie après son départ ? Pourquoi Kobe l’appréciait si peu à LA ? Le joueur, lui, ne semble pas prêt à se poser ces questions. Interrogé par le Washington Post, il assure qu’il est quelqu’un de bien et qu’il n’essaierait jamais de détruire une équipe :

« Je ne suis pas une mauvaise personne. Je n’ai jamais été une mauvaise personne dans un vestiaire. Tout ça ce sont des mensonges pour essayer de justifier pourquoi j’ai été tradé, ou pourquoi j’ai quitté l’équipe. Mais tous ceux qui me connaissant, qui m’ont fréquenté, sur et hors des terrains, savent que je n’ai jamais été un trou du cul, que je n’ai jamais été une personne méchante. Je n’essaierais jamais de détruire une équipe, mais c’est ce qu’ils essaient toujours de raconter parce qu’ils ne pouvaient rien dire d’autres. »

Bien sûr qu’il ne souhaite pas détruire une équipe. Mais si ces fameux « ils » sont si nombreux à dire que ces « ils » ou d’autres « ils » ne peuvent plus le supporter, peut-être devrait-il suivre le conseil de Brendan Haywood et se poser les bonnes questions, non ?