Gary Harris : « La NBA est un marathon, pas un sprint »

Véritable révélation de la saison dernière, Gary Harris représente l'avenir des Denver Nuggets. Entretien avec un jeune joueur plein de talent et à la tête bien faite.

Gary Harris : « La NBA est un marathon, pas un sprint »
Après une première année plus que discrète, Gary Harris a explosé la saison dernière au sein des jeunes et ambitieux Denver Nuggets. En janvier prochain, à l'occasion des NBA Global Games, les fans européens de NBA auront l'occasion de le voir à l'oeuvre, à Londres, où son escouade affrontera les Indiana Pacers. C'était l'occasion d'en apprendre plus sur cet arrière dynamique et plein de potentiel. Comment est-ce que tu décrirais tes deux premières saisons à quelqu’un qui ne t’a jamais vu jouer ? Gary Harris : Des hauts et des bas. J’avais bien commencé ma saison rookie lors de mon premier match, mais au final c’était probablement le meilleur moment de toute ma première saison parce qu’après ça je n’ai pas beaucoup joué. Par contre, j’ai rebondi dans ma deuxième année, j’étais titulaire à tous les matches et j’ai tourné à plus de dix points en moyenne. [superquote pos="d"]"J’ai encore plein de choses que je n’ai pas pu montrer"[/superquote]Comment est-ce que tu présenterais l’équipe des Nuggets au public européen ? GH : On a un bon mix de jeunes gars et de vétérans. On va continuer à progresser. Déjà parce qu’on a de nouveaux joueurs qui sont arrivés par la draft et parce que nos jeunes vont devenir de plus en plus à l’aise et s’imposer en NBA. Ça sera en plein milieu de la saison, mais où est-ce que tu penses que vous en serez au moment de venir jouer Indiana à Londres, au mois de janvier ? GH : C’est impossible à dire parce qu’énormément de choses peuvent se produire d’ici-là. J’espère qu’on sera en pleine bourre et qu’on sera prêt à mettre un coup de collier pour faire les playoffs. On sera en plein milieu de la saison, donc on devrait être bien dans le rythme avant le All-Star Break. L’an dernier, vous avez fait une super saison avec l’arrivée d’Emmanuel Mudiay et le retour de Wilson Chandler. Quels sont tes objectifs personnels ? GH : Je veux m’appuyer sur ce que j’ai fait pour aider encore plus mon équipe et, je l’espère, gagner encore plus de matches. Je pense que j’ai encore plein de choses que je n’ai pas pu montrer, parce qu’après ma saison rookie compliquée, je n’étais pas très en confiance. Mais à la fin de la saison, j’ai commencé à montrer que je pouvais apporter plus que ce dont les gens me pensaient capable. http://www.dailymotion.com/video/x4osqyi_gary-harris-met-un-dunk-monstrueux-et-sa-mere-le-rate_sport Vous allez jouer les Pacers, à quoi est-ce que tu t’attends de leur part ? GH : Vous avez tous vu qui ils ont ajouté à leur équipe cet été. Ils essaient clairement de monter dans la hiérarchie de la Conférence Est. J’ai le sentiment qu’ils vont jouer avec une toute autre assurance. Paul George a pu rejouer une année complète et il va essayer d'imprimer sa marque sur la saison prochaine. En plus, avec des jeunes comme Myles Turner qui a explosé ou Jeff Teague et Thaddeus Young ou Al Jefferson, ils ont un très bel effectif. Ils vont être forts, mais j’aime aussi beaucoup notre team, donc je pense que ça sera serré. [caption id="attachment_335968" align="alignleft" width="318"] Emmanuel Mudiay et Gary Harris, le backcourt du futur... et surtout du présent[/caption] Tu as fait d’énormes progrès l’an dernier, quand tu repenses à ta saison rookie, qu’est-ce qu’elle t’a appris ? GH : Elle m’a appris énormément de choses. C’était dur, c’était la première fois que je n’étais pas titulaire. Depuis toujours, j’avais eu l’habitude d’être dans le cinq, d’avoir un gros temps de jeu et d’être l’option offensive numéro un. Ne pas avoir tout ça a été comme un réveil pour moi, c’était un test mental. Après avoir traversé tout ça, ma deuxième saison a été super tranquille. Mais c’était dur, tout le monde me disait de continuer à travailler et que mon heure allait arriver, mais au bout d’un moment tu te dis « C’est ça, ouais »… Tu en as marre d’entendre ça. Mais la NBA, c’est un marathon, pas un sprint. Si tu continues de bosser, tout finit par se mettre en place. Ton pourcentage à trois-points a grimpé en flèche l’an dernier, en tant qu’arrière, tu t’étais mis une grosse pression là-dessus ? GH : C’est vrai que le tir à trois-points a pris énormément d’importance dans cette ligue, mais je ne dirais pas que ça m’a mis de la pression… Je prends simplement ce que me donne la défense. Peu importe ce que me demande le coach, je suis toujours prêt à me donner à fond et à faire du mieux que je peux. Parmi tes coéquipiers, est-ce qu’il y en a un en particulier qui peut vraiment vous emmener plus loin ? GH : Il n’y en pas qu’un seul. Regardez tous les jeunes qu’on a, à commencer par Emmanuel Mudiay, Nikola Jokic, Jusuf Nurkic, Will Barton… Tous les gars qui forment le cœur de cette équipe continuent de progresser et leur confiance ne cesse de gonfler. Si on continue à bosser et à grimper collectivement, le ciel est notre seule limite.

Les stats de Gary Harris en NBA

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