George Hill et le banc des Bucks ont encore fait la différence

Les remplaçants des Milwaukee Bucks continuent de peser en faveur de leur équipe, à l’image de Grant Hill, encore tranchant sur ce Game 4.

George Hill et le banc des Bucks ont encore fait la différence
Une petite frayeur. Mike Budenholzer a eu un coup de chaud au retour des vestiaires hier soir. Giannis Antetokounmpo venait de prendre sa quatrième faute et il a été contraint de rapatrier sa superstar sur le banc alors qu’il restait plus de huit minutes à jouer dans le troisième quart temps.

« Pour être honnête, je suis inquiet à chaque fois que Giannis ou Khris [Middleton] va sur le banc. C’est toujours difficile de sortir Giannis. Mais on sait qu’il faut le garder au frais », confie le coach.

Budenholzer a tout de même ajouté qu’il faisait confiance à son groupe, même quand le futur MVP n’est pas sur le terrain. Et il a bien raison. Parce que les Milwaukee Bucks ont clairement d’autres ressources. D’ailleurs, c’est quand Antetokounmpo était sur le banc qu’ils ont creusé un premier écart conséquent cette nuit. Sous l’impulsion des remplaçants. George Hill a inscrit 9 de ses 15 points dans le troisième quart temps. Dans son sillage, la franchise du Wisconsin est passée de 59-59 à 78-68. Puis Giannis est revenu en jeu pour démolir les Boston Celtics dans le quatrième quart temps. Mais avant ça, les remplaçants avaient donc fait la différence en faveur de Milwaukee. Ils ont dominé leurs homologues de Boston, 32 à 7. C’était déjà le cas lors du match précédent (42-16). En fait, le deuxième cinq de Budenholzer excelle depuis le début des playoffs. Ils sont trois à tourner à plus de 8 points par match depuis le premier tour. Dont 11 pour un George Hill très précieux et revenu à son meilleur niveau. Il pointe même à 13,8 sur la série contre Boston. Nikola Mirotic est à 11. Pat Connaughton est à 8 points et 8 rebonds. Il y a des options sur ce banc. Du scoring, de la défense, de l’adresse. Avec aussi Ersan Ilyasova capable de planter quelques banderilles. C’est une vraie force pour les Bucks. C’est important parce que ça leur permet de maintenir un haut niveau de jeu sur 48 minutes. L’adversaire ne peut pas se relâcher sous peine d’être puni. Ça permet de compenser par exemple l’absence d’un troisième All-Star dans l’effectif. Il n’y a qu’une seule superstar, Giannis, mais bien un roster profond armé pour aller loin. Très loin.