Gregg Popovich défend ses choix de la fin du Game 6

Gregg Popovich est revenu sur sa décision de remplacer Tim Duncan par Boris Diaw en fin de rencontre lors du Game 6.

Gregg Popovich défend ses choix de la fin du Game 6
Considéré comme l’un des plus grands stratèges de l’histoire de la ligue, le coach des San Antonio Spurs Gregg Popovich a subi les critiques sur son coaching des derniers instants de la rencontre, comme nous vous le relations hier. Si Boris Diaw a justifié devant les journalistes le principe de ne pas faire faute à -3, Gregg Popovich s’est chargé d’expliquer l’une de ses deux autres décisions critiquées, mais qui selon nous se tenaient : le remplacement de Tim Duncan par Boris Diaw lors des deux dernières séquences défensives du temps réglementaire, au cours desquelles les Spurs ont concédé deux rebonds offensifs qui leur ont valu de prendre à chaque fois un panier à trois-points. Pour Gregg Popovich, l’absence de Duncan n’explique pas les rebonds offensifs du Heat et n’est donc pas la raison pour laquelle son équipe a encaissé de tirs longue distance :
« Ce n’est pas si simple », a-t-il détaillé aux journalistes. « Ce n’est pas pour cette raison qu’ils ont eu ces tirs à trois-points. Nous menions de 5 points quand ils ont mis leur premier 3-pts. Et donc, lire et switcher sur les picks a du sens pour empêcher un tir à 3-pts.   Mais sur un rebond offensif, c’est l’une des choses les plus dures en NBA pour prendre son joueur. Et nous avons eu un gars qui n’a pas pris son joueur. LeBron a shooté un airball (il n’a touché que la planche, pas le cercle) quand on était à +5. Ils ont eu le rebond, lui ont rendu la balle et il l’a mis.   Sur la dernière possession, nous avons switché sur la ligne des 3-pts pour empêcher le tir, et Boris Diaw a un peu plus de vitesse que Tim Duncan, donc ça a du sens de l’avoir là, sur cette ligne pour défendre.   Malheureusement, nous avons eu deux gars (Diaw donc et Tony Parker) qui sont allés sur LeBron et qui n’ont pas switché sur Bosh, et il est allé direct au cercle. C’est le gars qui a eu le rebond, donc ça n’a rien à voir ave Duncan. »
D’ailleurs, Tim Duncan a parfaitement conscience que c’était la meilleure stratégie à avoir :
« Nous avions beaucoup de mecs capables de switcher et de monter sur les shooteurs », expliquait TD. « C’étaient juste deux mauvais rebonds.
Evidemment, je voudrais être sur le terrain à chaque minute. C’est tout simplement comme ça que nous sommes. Mais nous avons fait ainsi toute l’année. Nous avons gagné comme ça. Et si on se retrouve encre dans cette situation, Pop fera pareil. » Après tout, Gregg Popovich sait que ses principes de jeu sont bons, et ses joueurs le savent aussi, à l’image de Babac :
« Pop nous a emmenés jusqu’ici. Nous croyons toujours en lui. »