Huit raisons de regarder les Minnesota Timberwolves

Les Wolves ont l'une des équipes les plus prometteuses de la NBA mais ils sont aussi parmi les plus excitants à regarder jouer.

Huit raisons de regarder les Minnesota Timberwolves
L'an passé, les Minnesota Timberwolves ont terminé avec le plus mauvais bilan de la Conférence Ouest. Regarder les loups dans leurs oeuvres relevaient alors de l'auto flagellation. Quelques mois plus tard, l'équipe du grand froid est l'une des plus excitantes de la NBA et elle régalent les amateurs de basketball. Huit raisons de se lever en pleine nuit pour apprécier les Wolves dans leurs oeuvres.

- Suivre l'évolution des jeunes joueurs

Les Minnesota Timberwolves ont l'un des effectifs les plus frais* de la NBA avec quatre joueurs qui n'ont même pas encore l'âge légal pour commander une boisson alcoolisée dans un bar. Tyus Jones, MOP du tournoi universitaire en mars dernier, Andrew Wiggins, premier choix de la draft 2014, Karl Towns, premier choix de la draft 2015 et Zach LaVine, martien vainqueur du dernier concours de dunk du All-Star Game, ont tous l'âge pour intégrer une équipe U21. Mais qui dit jeunesse dit potentiel. Et la perspective d'un avenir radieux dans le grand froid de Minneapolis est renforcée par les talents de Towns et Wiggins, tous les deux susceptibles de s'affirmer parmi les dix meilleurs joueurs de la ligue incessamment sous peu. Il est toujours intéressant de suivre l'évolution et le développement de ces futurs cracks. Il en va de même pour LaVine, dont le potentiel est intrigant (le prochain Gerald Green ? Jamal Craword ? Un flop ?) ou encore Jones, Gorgui Dieng (25 ans), Ricky Rubio (25 ans) et Shabazz Muhammad (23 ans). *Frais et pas jeune. La moyenne d'âge de l'effectif est de 27 ans. Une statistique gonflée par les 80 ans de Kevin Garnett, Andre Miller et Tayshaun Prince.

- Les Wolves, une équipe prometteuse mais compétitive

Les Wolves ne sont pas les seuls en NBA à pouvoir compter sur des jeunes joueurs prometteurs. Les Sixers, par exemple, comptent dans leur rang Jahlil Okafor, Nerlens Noel et même Joel Embiid (enfin, il parait). Mais contrairement ) d'autres franchises en reconstruction, Minnesota a le luxe de pouvoir développer ses jeunes talents tout en se montrant compétitif grâce à l'apport de certains "vétérans" comme Kevin Martin, Rubio (lui aussi assez jeune mais déjà expérimenté) ou encore Nikola Pekovic s'il retrouve un jour le chemin d'un parquet (il souffre de blessures récurrentes à la cheville).

- Andrew Wiggins

Le nom du prodige canadien a déjà été cité plus haut mais il est important de lui accorder quelques lignes. Rookie Of The Year l'an passé, Wiggins poursuit sa progression en ce début de saison. Il dépasse désormais la barre des 20 pions (21,8 plus précisément) par rencontre tout en passant légèrement moins de temps sur le parquet. Son jeu doit encore être poli, notamment en attaque, mais c'est peut-être ça le plus terrifiant. Il est déjà un joueur majeur de son équipe tout en disposant d'une marge de progression assez impressionnante. Sky is the limit. Sauf quand il monte au cercle. https://www.youtube.com/watch?v=YwoTkaegZwk

- Les dunks de Zach LaVine

En voilà un autre, capable de monter haut, très, très haut. Zach LaVine est le meilleur dunkeur de la NBA (un titre qu'il partage une semaine sur deux avec Gerald Green) et il essaye déjà de motiver son copain Wiggins à l'affronter lors du All-Star Weekend. Prions pour que le Canadien accepte. Mais limiter l'ancien joueur d'UCLA à ses qualités d'athlètes serait un brin réducteur. LaVine est lui aussi en progression. Parfois aligné en sortie de banc, parfois dans le cinq, il marque plus de points (14,1), est plus adroit (45% aux tirs et 38% à trois-points), prend plus de rebonds (3,5) et distribue autant de passes que la saison dernière (3,6) alors qu'il passe autant de temps sur le parquet ! Un joueur de complément très intéressant pour le futur des Wolves.

- Karl Towns Jr

Le futur des Wolves, justement, porte son nom. Karl Towns Jr, drafté en première position en juin dernier, est peut-être déjà le meilleur joueur de son équipe et semble promis à une très belle carrière NBA. Intelligent, athlétique, adroit, altruiste, l'intérieur dominicain a le profil parfait du pivot fuyant (stretch 5) prêt à dominer la ligue avec Anthony Davis pendant les dix prochaines années. Surtout, l'ancien prodige de Kentucky est vraiment plaisant à regarder jouer. Il régale sur ses passes, ses tirs, son aisance balle en main... il a le package intégral !

- Les dernières de Kevin Garnett

A 97 balais*, Kevin Garnett est plus proche de la retraite que de ses années de jeunes loups lorsqu'il terrorisait la ligue sous les couleurs des Wolves. Seuls ses coéquipiers ont encore peur de lui (et Patrick O'Bryant) mais KG, à défaut de peser sur le parquet, est un mentor de choix pour les jeunes étudiants de Minnesota. Un Hall Of Famer. Un modèle à suivre (ou pas) qui apporte sa science au sein du vestiaire. *Kevin Garnett a 39 ans selon Wikipédia.

- Ricky Rubio

Bon, Rubio est espagnol, il s'est permis de clasher Rudy Gobert sur Twitter pendant l'Eurobasket, il ne sait pas shooter mais... c'est tout de même un super gestionnaire capable de faire le spectacle mais aussi de placer ses coéquipiers dans les meilleures conditions. C'est donc un régal de le voir distiller les caviars pour Wiggins, Towns et consorts. Les Wolves sont meilleurs avec Rubio sur le parquet et ce n'est pas une surprise. Mais il va falloir s'acheter un shoot un de ces jours.

- Professeur Andre Miller

Les Wolves n'ont pas un bon meneur, ils en ont deux. Doctor Professor Dre Miller n'a jamais été athlétique (à l'échelle NBA, bien sûr), il ne cache pas qu'il se goinfre chaque intersaison et pourtant, il est toujours là, du haut de ses 88 printemps*. Preuve que des fondamentaux solides sont le gage d'une longue carrière au plus haut niveau. *Andre Miller a 39 ans selon Wikipédia.