James Harden : les stats avancées, point trop n’en faut

James Harden se plie aux exigences du fan des analytics Daryl Morey. Mais l'arrière des Rockets ne veut pas non plus entrer dans le détail.

James Harden : les stats avancées, point trop n’en faut
Lorsque l'on joue pour les Houston Rockets, mieux vaut être préparé à voir un flot d'informations très précises sur son jeu êtres mises sous son nez. Les "analytics" ou statistiques avancées chères à la nouvelle génération de dirigeants en NBA sont un outil fondamental du management à la Daryl Morey. Interrogé sur l'importance de ce paramètre au sein de la franchise texane.
"C'est vrai que l'on essaie de prendre le meilleur shoot possible. Nos coaches insistent sur le fait qu'il faut des lay-up faciles, des paniers en transition et des tirs à 3 points ouverts. On pénètre, on attaque le cercle et on cherche au plus vite un panier facile. Le but est d'éliminer les tirs à deux points difficiles et les tirs contestés dans leur ensemble. Pour ma part, j'essaie de ne pas trop y penser pendant un match. Je cherche de toute façon l'option la plus simple, que ce soit pour moi ou mes partenaires", a-t-il expliqué sur FOX Sports.
Quand on lui demande s'il tient compte des remarques du staff qui peut lui indiquer qu'il marque davantage après avoir fait tel nombre de dribbles, tel nombre de passes, etc... le dauphin de Stephen Curry au classement du MVP 2015 est moins enthousiaste.
"Non, non, ça c'est trop ! Je n'ai pas besoin de penser à ces choses là. Sur le terrain, je ne fais que jouer mon jeu et attaquer !".
Utiliser ces chiffres pour aider un joueur à progresser et à faire de meilleurs choix, pourquoi pas, mais il faudrait tout de même laisser une part non négligeable à l'instinct dans le jeu de certains joueurs aussi créatifs que James Harden.