Jeff Green revient sur son opération du cœur

Un an et demi après son opération du cœur, le bilan est plutôt flatteur pour Jeff Green. Il a su répondre aux attentes et plus encore.

Jeff Green revient sur son opération du cœur
On peut avoir tendance à l'oublier mais, il y a un an et demi (9 janvier 2012), Jeff Green subissait une opération à cœur ouvert. Avant même de passer sur le billard, le docteur Lars Svensson avait été catégorique : Green pourra rejouer au basket comme avant.
« Et je lui ai fais confiance », a confié l'ailier des C's au Boston Globe.
Long a été le chemin, mais belle fût la récompense. Jeff Green a participé aux 81 rencontres (une de moins à cause des attentats de Boston) de son équipe cette saison. Surtout, il a su répondre aux attentes au fil des matches passant d'une moyenne de 9,4 points la première moitié de parcours à 16,5 sur la seconde moitié. En playoffs, il est le deuxième scoreur de sa formation avec 20,8 points sur 4 matches. Le docteur et le patient reviennent sur cette montée en puissance.
« Je suis vraiment béni. Revenir d'une opération du cœur un an après et jouer de la façon dont j'ai joué, pouvoir progresser tout au long de l'année, c'est tout ce que je voulais. »
Le chirurgien, très renommé aux Etats-Unis, a été très impressionné par la faculté du Celtic à revenir à son niveau et même plus. Green a joué le meilleur basket de sa carrière !
« C'est très remarquable. Cela montre qu'il possède une grande discipline, un contrôle de soi-même et un mental à toute épreuve », a déclaré le docteur Svensson.
Svensson indique que son patient est sorti renforcé de l'opération. Dans un premier temps, le sternum est « poreux ». Mais il se cicatrise ensuite pour devenir « très dense ». Plus que jamais, Green écoute son corps aujourd'hui. Passé l'appréhension des premiers matches, le rescapé a ignoré sa cicatrice de 22 centimètres sur la poitrine et a recommencé à aller au contact dans la raquette. A l'heure actuelle, tout ceci semble être un souvenir lointain.
« J'espère que c'est derrière moi. Mais vous ne savez jamais. Si mon corps me dit de me détendre et de ralentir, c'est ce que je ferai. »
Au bord du précipice avec Boston, Jeff Green n'est plus très loin de pouvoir prendre ce repos mérité.