Les Lakers, rois de la draft entre 2014 et 2018 ? Leurs ex-prospects flambent !!!

Les Los Angeles Lakers ont drafté un paquet de bons joueurs en l'espace de quatre ans. Mais ils se sont quasiment tous développés ailleurs.

Les Lakers, rois de la draft entre 2014 et 2018 ? Leurs ex-prospects flambent !!!
Avant de revenir au sommet en décrochant leur dix-septième bannière l’an dernier, les Los Angeles Lakers ont connu quelques saisons assez sombres. Avec la blessure au tendon d’Achille de Kobe Bryant, son retour délicat sur les parquets puis sa tournée d’adieu alors que la franchise entamait sa reconstruction. Ils ont ainsi manqué les playoffs entre 2014 et 2019. Même l’arrivée de LeBron James, en 2018, n’avait pas suffit à ramener l’organisation dans le top-huit de la Conférence Ouest. Aujourd’hui, elle fait figure de favorite à sa propre succession avec le King aux commandes mais aussi Anthony Davis. La très large majorité des joueurs qui peuplaient l’effectif pendant ces saisons délicates ne sont plus là aujourd’hui. Mais ils n’ont pas disparu pour autant ! Au contraire, ils brillent ! Et, avec le recul, cela tend à montrer que les Lakers avaient plutôt très bien drafté. Flashback express.

Julius Randle, All-Star en puissance

Le premier prospect récupéré pour entamer la transition en 2014. Le septième choix, après avoir un temps été considéré comme un potentiel pick dans le top-trois en raison de ses cartons à Kentucky. Julius Randle a mis du temps avant de se développer à Los Angeles. Mais il est finalement parti au moment où James arrivait. Il n’a cessé de monter en puissance depuis. Au point de s’affirmer comme un All-Star cette saison. Randle compile plus de 23 points, 11 rebonds et 5 passes de moyenne (44 pions la nuit dernière !). Il est le nouveau moteur des New York Knicks. Joueur phare pris après lui : Nikola Jokic (41ème choix).

Jordan Clarkson, le facteur X de la meilleure équipe NBA

Quelle sacrée trouvaille. Les Angelenos l’ont déniché la même année que Randle. Mais avec le 46ème choix. Dès ses débuts, Jordan Clarkson s’est imposé comme un joueur prometteur en Californie. Mais il a tellement progressé depuis. Le rôle de sixième homme colle parfaitement à ses qualités de scoreur. Et c’est au Jazz qu’il porte son équipe – la meilleure de la ligue – dans les moments difficiles. Avec 18 points de moyenne, 40 hier soir, et un trophée de sixième homme de l’année qui lui tend les bras. CQFR : Kyrie met le feu, Randle frappe à la porte des All-Stars Joueur phare pris après lui : aucun.

D’Angelo Russell, showman et lui aussi All-Star

Les Lakers lui ont confié les clés très tôt… et l’ont sans doute bazardé encore plus rapidement. Seulement deux saisons avant d’être envoyé à Brooklyn. C’est rare qu’une franchise se sépare aussi vite d’un deuxième choix de draft. Surtout qu’il s’est finalement affirmé comme un All-Star par la suite. Même s’il fait essentiellement des statistiques dans le vide, avec une attitude parfois limite, D’Angelo Russell rapporte tout de même 19 points et 5 passes par match. Joueur phare pris après lui : Kristaps Porzingis (4ème choix), Devin Booker (13ème choix).

Larry Nance Jr, encore un steal

En voilà un qui a la chance de jouer avec LeBron James… à Cleveland. Où les Californiens l’ont expédié au cours de sa troisième saison NBA malgré des débuts prometteurs. En compagnie de Jordan Clarkson en plus. Niveau transfert, ça manque clairement de flair. En revanche, c’était un très bon choix de l’avoir drafté en 27ème position en 2015. Un vrai steal vu son développement depuis. Défenseur très solide, joueur polyvalent et shooteur adroit, il ferait du bien à n’importe quel candidat au titre. Dont les Lakers… Joueur phare pris après lui : Montrezl Harrell (32ème choix).

Brandon Ingram, le nouveau KD mais aussi l’anti LeBron

S’il y avait bien un jeune joueur prêt à remettre LeBron James en place lors de sa première saison à L.A., c’était sans doute Brandon Ingram. Il s’affirmait de plus en plus comme une star en puissance et il s’est sans doute soulagé une fois envoyé à New Orleans en échange d’Anthony Davis. Depuis, le deuxième choix de la draft 2016 est devenu un All-Star. Les comparaisons avec Kevin Durant prennent tout leur sens, même s’il ne boxe pas non plus dans la même catégorie que le double champion NBA. Avec une ligne de statistiques à 24-5-5 et 46-39-86, Ingram est l’une des valeurs sûres de la nouvelle génération. Joueur phare pris après lui : Jaylen Brown (3ème choix), Domantas Sabonis (11ème choix), Pascal Siakam 27ème choix).

Lonzo Ball, la pression de LaVar

Encore un deuxième choix de draft (2017). Réalisant ainsi la prophétie de son père. Même si lui, à l’inverse d’Ingram et Russell, n’est pas un All-Star. En revanche, Lonzo Ball suit son chemin et s’impose petit à petit comme un meneur très solide. Joueur phare pris après lui : Jayson Tatum (3ème choix), De’Aaron Fox (5ème choix), Donovan Mitchell (13ème choix), Bam Adebayo (14ème choix).

Kyle Kuzma, le dernier mohican

Le seul prospect conservé par les Lakers. Celui qui est donc aujourd’hui un champion NBA et un membre important du deuxième cinq de l’équipe. Un joli steal de plus drafté en 27ème position en 2017. La preuve que les Angelenos savaient aussi piocher à la fin du premier tour. Mais il n’est pas celui qui s’est le plus développé pour autant depuis. Joueurs phares pris après lui : Derrick White (29ème choix). Et ce n’est peut-être pas un hasard. Parce qu’en guise de mini conclusion, on peut remarquer que les Angelenos dratfent bien mais aussi que leurs principaux talents se sont tous affirmés ailleurs. Alors, jusqu’où auraient-ils pu aller s’ils étaient restés tous ensembles ?