Kevin Durant : « Les médias ne nous aiment pas »

Kevin Durant a adressé un nouveau tacle aux médias qu'il accuse d'écarter volontairement les siens des discussions pour le titre de champion NBA.

Kevin Durant : « Les médias ne nous aiment pas »
Souvent placé, jamais vainqueur, l'Oklahoma City Thunder a suscité autant d'espoir que de déceptions au cours de ces dernières années. Au point que certains observateurs en viennent à "oublier" Kevin Durant et sa bande quant il s'agit d'évoquer les prétendants au titre de champion NBA. Dernier exemple en date ? Michael Wilbon qui a affirmé sur ESPN que seules trois équipes pouvaient être considérées comme favorites dans la course au trophée Larry O'Brien : les Golden State Warriors, les San Antonio Spurs et les Cleveland Cavaliers. Des déclarations qui sont évidemment arrivées jusqu'aux oreilles du scoreur du Thunder, pas vraiment surpris de voir la presse écarter à nouveau les siens des discussions...
« Les médias et les experts cherchent toujours la petite bête. Ce que je veux dire, c’est qu’ils ne nous aiment pas. Ils n’aiment pas la manière dont Russell Westbrook répond aux journalistes. Ils n’aiment pas comment je m’adresse aux médias. C’est la raison pour laquelle ils ne nous accordent pas le bénéfice du doute », a expliqué KD avant le match contre Minnesota.
Alors qu'OKC affiche le troisième meilleur bilan de la Conférence Ouest avec 29 victoires pour seulement 12 défaites, Kevin Durant apprécierait que son équipe soit enfin jugée à sa juste valeur en étant considérée comme l'une des principaux candidats au titre.
« Surtout que nous sommes ensemble depuis longtemps désormais. Certaines équipes sont nouvelles, sauf les Spurs qui ont déjà gagné. Nous n’avons jamais rien gagné et nous possédons toujours le même noyau donc ils pensent que nous ne pouvons pas y arriver. C’est comme ça. Mais qui se soucie d’eux ? Les critiques, ça ne veut rien dire. Tout le monde a son opinion. Ils ont la leur mais ce n’est pas notre problème. Nous allons continuer de bosser dur tous les jours. Nous avons le sentiment que nous pouvons rivaliser avec n’importe qui. »