KD explique comment LeBron aurait pu être MVP et ça n’a aucun sens

Sans dénigrer Giannis Antetokounmpo, Kevin Durant pense que LeBron James méritait le MVP grâce à ses performances… en playoffs.

KD explique comment LeBron aurait pu être MVP et ça n’a aucun sens
En tenant dur comme fer à l’idée de distribuer ses trophées en plein playoffs, la NBA continue de se mettre son gros pouce au fond de son œil. Parce que le MVP, la plus prestigieuse des récompenses individuelles, perd presque en intérêt en étant remis aussi tard. Illustration encore cette année : Giannis Antetokounmpo vient de faire le doublé mais sa nomination – pourtant vraiment logique – est en partie contestée puisqu’il vient de se faire éliminer dès le second tour. Pour Kevin Durant, par exemple, le lauréat aurait été totalement différent si les playoffs comptaient pour le vote.

« J’ai le sentiment que la NBA devrait évaluer toute la saison, en incluant les playoffs. Si vous comptez les playoffs, alors LeBron est largement le MVP », commente KD.

Mais ça n’a plus aucun sens. Le problème, c’est le timing, pas la période retenue. Si le MVP recevait son trophée à l’issue de la saison régulière, juste avant le coup d’envoi des playoffs, il y aurait moins de contestation et d’incompréhension. Inclure les playoffs dans le vote, ça paraît bizarre. Ce sont deux compétitions complètement différentes. Et pareil, ça peut avantager ou désavantager une équipe qui va jusqu’en finales. Puis à la fin, quoi ? Le MVP et le MVP des finales deviennent la même et unique personne ? Et si le MVP récompense finalement un joueur qui n’est pas champion, subira-t-il les mêmes critiques ? Ce n’est pas la bonne solution. LeBron James se plaint des votes mais Giannis méritait largement son MVP Quant à LeBron James « facilement » MVP si les playoffs sont inclus… ben pourquoi pas Anthony Davis dans ce cas ? Ses performances en playoffs sont au moins aussi impressionnantes que celles du King. Avec même des statistiques qui montrent clairement qu’il a plus d’impact que son aîné. Mais bref, c’est ironique, parce que le « story telling » joue finalement en faveur du natif d’Akron alors que ce dernier notait justement que les médias se concentraient trop sur la narration. Et bien si la planète basket restait uniquement sur les matches, peut-être que plus de monde militerait en faveur d’A.D.