Kevin Durant n’est pas un grand fan des statistiques analytiques

Après un début de match compliqué, Kevin Durant a pris feu pour donner la victoire du Oklahoma City Thunder. L'occasion pour lui de déclarer son amour pour les tirs à mi-distance.

Kevin Durant n’est pas un grand fan des statistiques analytiques
Avec un 7/21 aux tirs lors des trois premiers quart-temps de la rencontre, Kevin Durant a connu un début de match difficile la nuit dernière face aux Minnesota Timberwolves. Mais finalement, en fin de rencontre, l'ailier du Oklahoma City Thunder a repris les choses en mains en inscrivant 12 points de suite pour offrir la victoire à son équipe. Auteur de 30 points au total, Durant a profité de l'occasion pour clamer son amour pour les tirs à mi-distance, un discours dissonant dans une NBA où les statistiques analytiques sont de plus en plus importantes au sein de certaines franchises.
"Je ne suis pas un mec qui aime les statistiques analytiques. Je pense que c'est cool parfois, mais ça nous fait oublier l'histoire de ce jeu. C'est fondamental, Michael Jordan, Kobe Bryant, Clyde Drexler... c'est sur ça que ces gars ont travaillé, le tir à mi-distance. Il faut avoir trois niveaux de couvert : la raquette, mi-distance et la zone à trois points. Je ne vais jamais retirer l'un de ces éléments de mon jeu. A mi-distance, c'est aussi bon qu'un layup pour moi, donc je vais continuer de prendre mes tirs", a assuré Durant à News OK.
Pour un joueur de sa trempe (26,6 points, 7,7 rebonds et 4,4 passes décisives mais surtout 50% de réussite aux tirs, 40% de réussite à longue distance et 90% sur la ligne des lancers-francs), les statistiques analytiques ne sont clairement pas "une obligation". Si dans le jeu collectif d'une équipe, la volonté de mettre en place un style favorisant le tir à trois points ou un layup peut totalement se comprendre, il ne faut surtout pas empêcher un joueur aussi adroit à mi-distance que Kevin Durant de tenter sa chance. Avec une telle adresse, la star du Thunder peut tout se permettre ! Et ce n'est pas son entraîneur, Billy Donovan, qui dira le contraire...