Les Wolves refusent d’admettre leur erreur…

Les Minnesota Timberwolves ont sans doute fait une énorme erreur en refusant d'offrir un contrat sur cinq ans à Kevin Love. Mais la franchise refuse de voir la vérité en face.

Antoine PimmelPar Antoine Pimmel | Publié  | BasketSession.com / NEWS
Les Wolves refusent d’admettre leur erreur…
Une franchise, un « designated player », un contrat au montant maximum sur cinq ans. Un patron par équipe. L’équation est simple. Mais une inconnue persiste : quel joueur mérite ce fameux contrat ? Aux Indiana Pacers, on n’a tranché assez facilement. Paul George sera le leader de l’équipe pour les cinq prochaines années. Aux Wizards, John Wall a touché le pactole. A Minnesota… c’est un peu plus compliqué. Depuis quatre ans, Kevin Love s’est affirmé comme le meilleur joueur de l’équipe, même l’un des meilleurs de la ligue. Points, rebonds, passes, il affole les compteurs. Il est le seul All-Star d’une franchise prometteuse sur le papier mais qui finit toujours par décevoir en fin de saison. Sa performance cette nuit est à l’image de ses quatre dernières années aux Minnesota Timberwolves. Love a inscrit 43 points, son équipe a perdu contre les Sacramento Kings. Si John Wall a signé pour cinq saisons, devenant ainsi le « designated player » des Wizards, alors Kevin Love méritait lui aussi son contrat maximum longue durée. Il le voulait. En janvier 2012, les Wolves ont l’opportunité de lui offrir le sésame et la reconnaissance recherchée par leur intérieur All-Star. Après plusieurs semaines de négociations, la star prolonge finalement pour quatre saisons, avec la possibilité de mettre un terme à son contrat au bout de trois ans. Après ce genre d’extension, les dirigeants et le joueur concerné ont pour habitude d’être optimistes et enthousiastes. Pas Kevin Love. Il n’a pas digéré de se voir refuser ce fameux statut de « designated player ». A l’époque, un jeune rookie du nom de Ricky Rubio enchaînait les bonnes performances pour ses débuts dans la ligue. Même si cela n’a jamais été confirmé, on suppose que David Kahn, le GM de l’époque qui avait drafté le meneur espagnol, voulait conserver bien au chaud le contrat sur cinq saisons pour Ricky Rubio. Une franchise, un « designated player », un contrat maximum sur cinq saisons. Rubio n’a pas confirmé. Le meneur des Wolves n’aura pas son contrat max. Vu ses performances, il peut s’attendre à toucher autour des 8 millions de dollars annuels. Et les Timberwolves se cherchent toujours un patron, contractuellement parlant. Ils risquent bientôt de devoir se chercher une nouvelle star, aussi. Frustré par le manque de reconnaissance et surtout par les mauvais résultats de son équipe, Love est fortement pressenti pour quitter Minnesota dès l’été 2015. Mais le propriétaire de la franchise, Glen Taylor – qui s’était lui aussi opposé à un contrat sur cinq ans pour Love – refuse d’admettre l’erreur.
« Attendons encore un an avant de répondre à cette question. C’est une bonne question car Kevin a joué aussi bien, voire mieux, que ce que nous l’avions espéré. Ce serait sans doute une meilleure situation s’il était lié avec notre équipe sur du long terme. Mais nous avons encore une année pour émettre un jugement. Nous sommes de toute façon en position pour lui offrir son contrat. »
Le compte à rebours a commencé, les Wolves en sont conscients. Ils ont une année pour prouver à leur All-Star que la franchise est en position pour jouer les playoffs et pour gagner des titres. Ce n’est pas gagner. D’autant plus que les dirigeants n’envisagent pas de faire un gros coup cet été
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