La NBA made in Stern : petite histoire d’une success story

David Stern a marqué l'histoire de la NBA de son empreinte, en 30 ans et en 3 étapes clefs. Petit résumé.

La NBA made in Stern : petite histoire d’une success story
En trente ans, David Stern a fait de la NBA ce qu'elle est aujourd'hui, c'est à dire un championnat suivi dans le monde entier qui génère près de 4 milliards de dollars par an. Tout en faisant face aux critiques et aux controverses... Lorsqu'il prend la tête de la NBA en 1984, la ligue de basket américaine, au bord de la faillite, ne jouit pas de la sympathie qu'elle a vis-à-vis du grand public aujourd'hui. Les Américians ont du mal à s'identifier à des joueurs en grande majorité Afro-Américains. Première étape pour le nouveau "comissioner" : populariser la ligue dans son propre pays. Pour ce faire, il va s'appuyer sur le charisme des joueurs de l'époque comme Magic Johnson, Larry Bird et bien sûr Michael Jordan pour stariser la NBA et faire de ce sport un show.

L’expansion de la ligue

Les années 90 sont placées sous le signe de la conquête de nouveaux marchés. De nouvelles franchises s'implantent à Miami et Charlotte en 1988, Minnesota et Orlando en 1989, et surtout au Canada en 1995 avec la création des Toronto Raptors et Vancouver Grizzlies. La ligue passe alors de 23 à 29 franchises puis à 30 aujourd'hui avec la naissance des Charlotte Bobcats en 2004. David a voulu faire de sa ligue une grande ligue par la taille, il a réussi. Expansion check.

Les 90's et la mondialisation de la NBA

Stern s'attaque ensuite à l'international. Les JO 92 représentent un formidable moyen de populariser sa ligue dans le monde entier. Il est le premier à ouvrir le dialogue avec la FIBA. Résultat immédiat puisque l'instance internationale permet aux joueurs professionnels de disputer la compétition. Une aubaine pour David Stern qui expose ses superstars de la Dream Team aux yeux du monde entier. Mondialisation check.

L’internationalisation des joueurs

Grâce à la globalisation de la ligue, la NBA ne cesse d'attirer de plus en plus de joueurs venant des quatre coins du monde. En 91, on compte 23 joueurs internationaux venant de 18 pays différents. La saison dernière, 74 joueurs venant de 35 pays différents ont pris part à la saison régulière. Ainsi en 2002, Pau Gasol devient le premier joueur international à obtenir le titre de rookie de l'année. La même année, Yao Ming devient le premier chinois à être sélectionné à la première place de la draft. Enfin en 2007, Dirk Nowitzki est le premier européen à remporter le titre de MVP de la ligue, et Tony Parker le premier joueur du Vieux continent à remporter le titre de MVP des finales. Internationalisation check.

Un chemin semé d’embûches

Pourtant, malgré ces réussites notables, sa route vers le succès n'aura pas été une longue ligne droite. Une draft suspecte en 1985, des suspensions controversées durant la série de playoffs New York-Miami en 1997, l'affaire Joe Smith en 2000, l'instauration du Dress Code en 2005, le déménagement des Sonics de Seattle à Oklahoma en 2007, les lock-out en 1999 et 2011 ou encore le transfert avorté de Chris Paul aux Lakers la saison dernière... Autant d'affaires et de controverses qui lui ont valu les critiques du public, des joueurs, des propriétaires voire des journalistes mais qui font partie de l'héritage que transmettra le patron de la ligue à son successeur le 1er Février 2014. Par Mickael Laviolle