Les fautes empêchent-elles Larry Sanders d’être candidat au MIP ?

Pour devenir plus régulier, l'intérieur des Bucks Larry Sanders doit éviter de prendre trop de fautes.

Les fautes empêchent-elles Larry Sanders d’être candidat au MIP ?
[caption id="attachment_92891" align="alignleft" width="300"] Larry Sanders doit maîtriser ses émotions pour gagner en régularité[/caption] Larry Sanders s'était fait remarquer en début de saison en réalisant un triple double face aux Timberwolves, avec 10 points, 12 rebonds et 10 contres. Depuis, même s'il a gagné sa place de titulaire au poste de pivot, il doit montrer plus de contrôle dans ses émotions pour gagner en régularité et rester sur le terrain. Car lorsqu'il est sur le terrain, Sanders est une vraie force pour les Milwaukee Bucks, surtout en défense. Meilleur contreur de la ligue à égalité avec 3 contres par match, il a réalisé six matches à 5 blocks ou plus cette saison. Personne ne fait mieux en NBA. Alors qu'il sortait d'une énorme performance face à Boston (17 pts, 20 rbds en 39 min avec double prolongation) et d'un match à 30 minutes de temps de jeu face à Cleveland (2 pts, mais 12 rbds et 5 ct), il n'a passé que 23 minutes sur le terrain face à Brooklyn à cause des problèmes de fautes. Son plus faible temps de jeu ne lui a pas empêché de signer 12 points et 12 rebonds et d'aider les Bucks à s'imposer, mais il est conscient qu'en se contrôlant mieux il pourrait être encore plus efficace et aligner les grosses perfs.
« C'est habituel, je dois travailler là dessus, rester positif et ne pas me laisser envahir par mes émotions pour rester dans le match. Je pense que je deviens meilleur à ce niveau-là. Je ne peux pas contrôler ce qu'ils (les arbitres) font. Je peux seulement me contrôler moi », a-t-il confié au Journal Sentinel.
Leader de la ligue au contre Sanders est aussi en tête du classement des joueurs qui font le plus de fautes avec 100 en 26 matches, soit 3,8 par rencontre. Pour son coach, il doit effacer de son jeu les fautes inutiles à l'image de la troisième faute qu'il a prise face à Brooklyn en allant chercher l'interception sur Brook Lopez.
« L'action qui l'a fait sortir de son match était juste au début de la deuxième mi-temps. Il a cherché l'interception sur Brook Lopez et s'est mis hors de position. C'était sa troisième faute, la quatrième était une faute offensive et il a dû sortir », regrette Scott Skiles.   « Ça aurait dû être sa troisième. Sa défense sur ce gars était très solide. Il a fait une sorte de mauvais pari. Il s'est mis en difficulté et c'est cette faute-là qui lui a fait mal. »
Depuis le début de saison il tourne à 8,5 rebonds et 3 contres en 26 minutes de temps de jeu. Sur 48 minutes il tournerait à 16,5 rebonds. Cela donne une idée des performances qu'est capable de réaliser Larry Sanders en défense s'il parvient à se contrôler. Quant à son jeu d'attaque, il viendra tout seul en se montrant impliqué en défense comme lui a conseillé Marquis Daniels :
« J'ai été après lui toute l'année pour lui dire de se contrôler et de rester dans son rôle. Contrer des tirs, prendre des rebonds, courir. C'est Larry, c'est ce qu'il sait faire... Son jeu offensif va suivre. Mais il fait tellement de choses que des choses vont se produire. Il fait tellement de bonnes choses. Il doit juste travailler sur sa gestion des situations, son attitude. Ce qu'il fait c'est déjà très bien. »
Avec un peu plus de régularité, Sanders pourrait même apparaître dans les discussions pour le MIP. La saison dernière il ne tournait qu'à 3,1 points et 3,1 rebonds en 12 minutes.