LeBron James l’avoue, c’était un bandwagonner

LeBron James avait un peu tendance à soutenir la meilleure équipe du moment lorsqu'il était ado. Une stratégie souvent critiquée dans les communautés de fans.

LeBron James l’avoue, c’était un bandwagonner
En France, le terme bandwagonner n'est pas encore très usité. Aux Etats-Unis, c'est quasiment une insulte. En gros, le mot désigne une personne qui se met à supporter subitement une équipe qui gagne et cesse parfois de lui prêter allégeance dès qu'une autre formation est plus en vogue. Un retourneur de vestes, un opportuniste qui prend le train en marche, pour faire dans le littéral. LeBron James a avoué au New York Post qu'il avait un peu tendance à procéder comme ça avant de ne supporter que les équipes de l'Ohio et de ses alentours.
"Je suis un supporter des gagnants. Quand j'étais petit, j'avais besoin d'inspiration pour sortir de la situation dans laquelle je me trouvais. J'aimais les Chicago Bulls, les Dallas Cowboys et les New York Yankees. Que des franchises qui gagnaient. Je les aimais parce qu'elles me donnaient l'espoir d'être moi-même un gagnant. Aujourd'hui, je soutiens les Indians (la franchise de MLB de Cleveland présente en finale)".
En avançant l'argument d'une petit gars issue d'un milieu difficile qui avait besoin de soutenir les meilleurs pour se sentir mieux, LeBron James a gagné le droit de ne pas être comparé à Drake, qui change lui de maillot comme de chemise. Le rappeur de Toronto a quand même réussi à s'afficher avec un maillot des Indians après la défaite des Blue Jays contre cette même équipe en playoffs...