LeBron vs Giannis, le « King » se moque d’être MVP

Les Los Angeles Lakers et les Milwaukee Bucks s'affrontent cette nuit. L'occasion pour LeBron James et Giannis Antetokounmpo de montrer les muscles.

LeBron vs Giannis, le « King » se moque d’être MVP
La nuit prochaine, les Los Angeles Lakers accueillent les Milwaukee Bucks. Evidemment, le match a une bonne tête de "Finales avant l'heure". Sauf que l'on sait ce que valent ces affiches de saison régulière. Les coaches ne dévoilent pas leurs cartes et les joueurs n'ont pas tous envie de marquer le coup. Cela dit, on ne serait pas contre voir LeBron James et Giannis Antetokounmpo se mettre sur leur 31 (si vous vous demandez comme nous quelle est l'origine de cette expression mystique, c'est en fin d'article - oui, il n'y a pas de mauvais moment pour se cultiver). Les deux superstars sont officieusement à la lutte pour le titre de MVP, avec un avantage que l'on imagine définitif pour le "Greek Freak", classement général et statistiques démentielles (offensives ET défensives) obligent. Pas grave, puisque LeBron James n'est pas du tout intéressé par cette "compétition". En tout cas, c'est ce qu'il dit, laissant même entendre que ses quatre couronnes glanées en 2009, 2010, 2012 et 2013 ne lui font pas plus d'effet que ça. Non, ce que vise LeBron, c'est le soleil.

"Gagner le titre de MVP en saison régulière ne m'a jamais motivé. Être le meilleur de tous les temps, oui, ça m'a toujours motivé et ça m'a poussé à gagner le MVP plusieurs fois. Je n'ai jamais démarré une saison en me disant : ce que je veux, c'est être MVP", a expliqué LeBron James devant la presse.

LeBron a ses partisans et on peut raisonnablement lui accorder d'être sans doute le joueur avec la panoplie la plus complète de tous les temps. En revanche, le statut de GOAT lui semble encore interdit. Dans l'inconscient, ses défaites en Finales et l'association de talents qu'il a provoquée à Miami lui seront sans doute reprochées à jamais, et particulièrement quand il aura raccroché et qu'il faudra se pencher sur son immense carrière. Giannis Antetokounmpo était tellement ému au moment de recevoir son titre de MVP l'année dernière que l'on peut raisonnablement penser qu'une nouvelle couronne lui fera encore énormément plaisir. Mais le franchise player des Bucks a lui aussi d'autres objectifs majeurs. Disputer ses premières Finales NBA et succéder, avec son équipe, aux Toronto Raptors, sont des étapes nécessaires pour commencer à gravir des échelons au classement théorique des plus grands de ce sport.
L'expression "se mettre sur son 31" a trois origines plausibles selon le blog "Ça m'intéresse" : 1. L'explication la plus rationnelle et courante serait que l'expression viendrait d'une déformation du terme "trentain" qui désignait un drap luxueux composé de 30 fois cent fils (ce qui en faisait la richesse). Avoir un vêtement fait dans ce tissu était donc un luxe, ou un vêtement réservé aux jours de fête. Un petit bémol tout de même, il semblerait que les dates ne concorderaient pas: le mot était utilisé du XIIème à la fin du XVème siècle ; l'expression est, elle, apparue bien plus tard au XIXème siècle. 2. La deuxième explication nous viendrait de Prusse. Le 31 du mois représentait pour les militaires un jour doré car ils se voyaient verser une prime pour finir le mois, le "supplément d'entretien". Le 31 n'apparaissant que 7 fois dans l'année, il était célébré! On organisait des visites dans les casernes où les soldats devaient se présenter sous leur plus beau jour. 3. L'ultime explication nous vient d'un jeu de cartes très populaire au XIXème siècle: le trente-et-un. Atteindre le chiffre trente-et-un permettait de gagner, il était donc considéré comme le "plus beau chiffre"...