Les Knicks peuvent-ils faire comme en 1999 ?

La dernière fois qu’il y a eu un lockout, les Knicks en avaient profité pour aller jusqu’en finale NBA.

Théophile HaumesserPar Théophile Haumesser  | Publié  | BasketSession.com / NEWS
Les Knicks peuvent-ils faire comme en 1999 ?
Une saison condensée à cause d’un lockout, une équipe de New York ultra décevante durant la première partie du championnat avant de se mettre à décoller sur la fin, ça ne vous rappelle rien ? C’est ce qui s’est produit en 1999 et les Knicks en avaient profité pour devenir la première équipe de l’histoire à aller jusqu’en finale NBA en n’ayant été classée que 8ème de sa Conférence. C’est en tout cas à ça que pense de plus en plus Herb Williams, l’assistant coach de New York qui était justement de l’aventure de 99, sa dernière saison en tant que joueur.
« Je vois beaucoup de similitudes entre ce qui se passe cette année et ce qui était arrivé en 99 », a-t-il confié au New York Post. « En 99, nous avions eu beaucoup de mal à souder le groupe durant la saison régulière avec les nouveaux joueurs que nous avions. On venait d’ajouter Marcus Camby et Latrell Sprewell à l’équipe et ça nous a pris jusqu’à la fin de la saison pour trouver la bonne alchimie. Mais à la fin, on a décollé et on s’est qualifié pour les playoffs. »
"Nous avons ce qu’il faut pour gagner un titre" Amar'e.
On connait la suite. C’est vrai que les Knicks se retrouvent aujourd’hui dans une situation un peu similaire dans le sens où il va désormais leur falloir apprendre vite à faire coexister Carmelo Anthony, Amar’e Stoudemire, Jeremy Lin et Tyson Chandler s’ils veulent maintenir leur cap. Ils semblent en tout cas avoir clairement le roster pour y parvenir. Néanmoins, Jeff Van Gundy, qui était à la tête des Knicks en 99, voit tout de même une différence de taille : l’expérience.
« L’avantage que nous avions, c’est que nous comptions beaucoup de joueurs expérimentés qui ne se laissaient pas influencer par les avis des gens extérieurs à l’équipe. Ce qui sera déterminant pour eux cette année, c’est de voir si tout le monde fera l’effort de participer au sale boulot en défense et au rebond. Ils ne peuvent pas laisser Tyson Chandler tout seul pour s’occuper de ça. Il faut qu’ils partagent ces tâches-là pour devenir une équipe constante qui peut aller loin en playoffs. Est-ce qu’ils sont prêts à faire les sacrifices individuels nécessaires pour que leur équipe réussisse mieux ? Personne ne le sait encore. C’est ce qui va être sympa à étudier durant la deuxième partie de la saison : jusqu’où sont-ils prêts à aller pour gagner ? »
Les coaches et les joueurs jurent tous qu’ils sont prêts à donner le maximum et qu’ils ont le talent, la profondeur de banc et l’enthousiasme pour devenir une force à l’Est.
« Nous avons le sentiment d’avoir tout ce qu’il faut dans cette équipe pour gagner un titre », affirme Amar’e. « Nous avons eu des hauts et des bas mais maintenant nous sommes prêts. »
Pour Charles Oakley, qui se souvient bien, lui aussi, du parcours de 99, l’une des clefs sera de voir qui pourra aider Jeremy Lin à gérer l’équipe.
« Il faut avoir des options diverses », explique-t-il. « Vous ne pouvez pas le laisser prendre toutes les décisions et créer tout le jeu à lui tout seul. D’autres gars doivent hausser leur niveau. »
En plus de Carmelo et de Stoudemire, qui assure qu’il va monter en régime, l’apport de JR Smith et surtout de Baron Davis pourraient être cruciaux. Baron est encore loin d’être en forme et Smith va devoir trouver sa place dans la rotation et la hiérarchie de l’équipe, mais en tout cas, désormais, les Knicks n’ont plus aucune excuse, sur le papier, pour ne pas viser très haut. Aussi haut qu’en 99 ? C’est toute la question...  

Souvenirs, souvenirs

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