Les Knicks sont-ils capables de refuser Karl Towns ?

L'homme de confiance de Phil Jackson ne voit pas Karl Towns se fondre dans le triangle. Il lui aurait soufflé le nom de Greg Monroe pour occuper la raquette l'an prochain...

Les Knicks sont-ils capables de refuser Karl Towns ?
A l'heure qu'il est, n'importe quelle franchise NBA en reconstruction chosirait probablement l'un des deux pivots phares de la prochaine classe de Draft si l'opportunité lui était donnée : Jahlil Okafor et Karl Towns. Peut-être pas les Knicks, si l'on en croit Charley Rosen, l'ami et confident de Phil Jackson. Interrogé par le New York Post dans le cadre d'un mini-livre qu'il prépare en collaboration avec le Zen Master sur sa première saison catastrophique à Big Apple, Rosen estime que Towns en particulier n'est pas soluble dans le triangle...
"Je n'ai pas encore assez vu jouer Okafor, donc pour le moment je reste sur la réserve. Towns, en revanche, n'a pas un corps assez imposant. Il n'aura pas les mêmes positions en NBA parce qu'il manque de puissance et de force. Ce n'est pas un pivot comme ça qu'il faut dans le triangle sur le plan physique. Je reconnais par contre qu'il fait beaucoup d'autres choses. Mais regardez comment les pivots des Knicks se sont fait pousser hors du poste cette saison... Il faut un joueur avec un gros derrière".
Et ce joueur avec un "gros derrière", ce pourrait être Greg Monroe. En tout cas, l'intérieur des Pistons plait beaucoup à Rosen, qui semble décidé à convaincre Jackson de tenter le coup pour récupérer l'intéressé, en fin de contrat l'été prochain.
"Monroe sait scorer au poste. Il est massif et peut tenir sa place dans ce secteur. Il est gaucher, ce qui le rend moins prévisible, a de bonnes mains et est un bon passeur. Ce serait une super recrue", poursuit Rosen.
On imagine quand même mal Phil Jackson laisser passer l'opportunité de drafter Okafor ou Towns, qui ne seraient pas nécessairement incompatibles avec Greg Monroe, capable de jouer poste 4. Reste à savoir quelle est l'influence réelle de Rosen auprès de l'ancien gourou des Bulls et des Lakers. Lui soufflera-t-il de choisir D'Angelo Russell ou Emmanuel Mudiay avec l'un des deux ou trois premiers choix plutôt que l'un des deux intérieurs cités plus tôt ?