Les moments les plus forts de la décennie

Les moments les plus forts de la décennie

Voici les 25 moments qui ont marqué la décennie en NBA, que ce soit en bien, en mal, ou parce qu'ils ont symbolisé leur époque.

L'été 2016

Celui de la signature de Kevin Durant aux Golden State Warriors. Mais aussi celui de toutes les folies. Parce que le Cap a augmenté brutalement d'une saison sur l'autre - en raison de la hausse spectaculaire des droits TV - passant de 70 à 94 millions. La grande majorité des franchises ont soudainement eu énormément d'argent à dépenser. Et comme la plupart des êtres humains, les GM l'ont balancé par les fenêtres. De nombreux contrats catastrophiques ont été signés en juillet 2016. Chandler Parsons a déniché 94 millions aux Memphis Grizzlies. 120 millions pour Nicolas Batum aux Charlotte Hornets. 70 plaques pour Evan Turner aux Portland Trail Blazers. Autant de contrat que les organisations regrettent aujourd'hui...

Le buzzer beater de Damian Lillard contre Oklahoma City

Et si c’était le tir le plus fou de la décennie ? Encore plus fou que celui de Kyrie Irving lors du Game 7 des finales 2016 ou que celui de Ray Allen lors du Game 6 des finales 2013 ? Contrairement à eux, Damian Lillard n’a pas fait gagner un titre à sa franchise (ou la sauver d’une défaite) en plantant ce panier assassin. Il l’a inscrit au premier tour des playoffs. Mais quel contexte particulier ! Rival de Russell Westbrook, avec qui il a eu quelques discussions houleuses depuis plusieurs mois, le meneur All-Star des Portland Trail Blazers a marché sur l’eau sur cette série contre le Oklahoma City Thunder en ouverture des playoffs 2019. Son équipe dominait son sujet. 3-1, il fallait maintenant boucler l’affaire. Il restait justement 11 secondes quand Lillard, réputé pour ses exploits dans le money time, a franchi le milieu de terrain. Juste un pas plus loin que la ligne médiane. Il a temporisé. Il a défié Paul George du regard. Puis, alors qu’il n restait plus que deux secondes au chrono, il a dégainé après un pas latéral… à douze mètres de la ligne ! Buzzer. Beater. Pour la gagne. Pour la série. La foule de Portland en délire. Dame, entouré de tous ses coéquipiers qui lui ont sauté dessus. Une image forte qui traversera le temps. https://www.youtube.com/watch?v=a-M3x-eZpV8

Kevin Durant rejoint Golden State

Le paysage NBA a changé à tout jamais le 4 juillet 2016. En ce jour de fête aux Etats-Unis, Kevin Durant a choqué la ligue et ses fans en prenant la décision de rejoindre les Golden State Warriors. Un choix qu’il a lui-même expliqué en quelques lignes dans un article publié par ses soins sur le Players Tribune. La nouvelle a fait l’effet d’une bombe. Cette possibilité d’une signature de KD à Oakland avait déjà été évoquée par Adrian Wojnarowski quelques mois auparavant, et elle avait fait froid dans le dos, mais peu sont ceux qui imaginaient réellement un MVP s’associer à un autre. En réalité, quasiment personne ne voyait Durant s’engager avec l’ennemi après avoir été éliminé par les Warriors en finales de Conférence alors que son Thunder menait 3-1 avant de perdre trois matches de suite… Mais voilà, le numéro 35 voulait gagner des titres. Et Golden State semblait être la meilleure option pour lui. Il a donc joint ses forces à celles de Stephen Curry, Klay Thompson et Draymond Green pour former une équipe invincible. En trois ans, les Dubs ont gagné deux titres. Et avec tout le respect, l’admiration et l’amour que l’on a pour Kawhi Leonard et les Toronto Raptors, les Warriors auraient doute décrocher une nouvelle bague si KD ne s’était justement pas blessé pendant les playoffs. Sa décision de s’installer en Californie a donc été à l’origine d’une dynastie. Courte mais écrasante. Il espérait peut-être que les trophées finissent par l’aider à reconquérir l’amour du public. Mais Kevin Durant a perdu en popularité depuis ce 4 juillet 2016. Il a été critiqué. Moqué. Jusqu’à son départ pour les Brooklyn Nets l’été dernier.

La saison en triple-double de Russell Westbrook

Pour Russell Westbrook, la saison 2016-2017  a commencé avec une trahison. Celle de son frère d’armes, Kevin Durant, parti aux Golden State Warriors pendant l’été, laissant le meneur seul maître à bord à Oklahoma City. On peut supposer que Russ se réjouissait d’être le patron du Thunder. Mais il était aussi touché dans sa fierté par le départ de KD. Remonté à bloc, il a donc attaqué ce nouvel exercice avec encore plus de rage qu’à l’accoutumée. Résultat, il était partout. Absolument partout sur le terrain. Aux points, aux rebonds et à la passe. Dès le deuxième match, Westbrook cale 51 pions, 13 prises et 10 caviars lors d’une victoire in-extremis contre les Suns. Le premier triple-double d’une très longue série. Il les a enchaînés. Avec d’ailleurs 7 de suite à cheval sur novembre et décembre. Une première depuis Michael Jordan en 1989. Il a pris un rythme infernal. Puis le record d’Oscar Robertson, 41 triples-doubles sur une saison, s’est rapproché. Il semblait impensable. Aussi impensable que de finir la saison avec 3 catégories à plus de 10 unités, ce que seul ‘Big O’ avait réussi. Et encore, c’était à une autre époque disait-on. Le 9 avril, Russell Westbrook a compilé 50 points, 16 rebonds et 10 passes aux Nuggets – en plus de planter le game winner – pour effacé son glorieux aîné des tablettes. Sa saison en triple-double a été validée avec 31,6 pts (meilleur marqueur de la NBA), 10,7 rebonds et 10,4 passes. Une performance tellement folle qu’elle lui a ouvert les portes du MVP malgré les résultats collectifs en demi-teinte du Thunder.

Le game winner de Stephen Curry contre Oklahoma City

Un panier plein de symboles. Le symbole d’un joueur qui a marqué la décennie. Le symbole de sa confiance irrationnelle. Le symbole de la réussite incroyable des Warriors lors de cette saison 2015-2016. Le symbole de l’évolution du jeu avec des bombes de plus en plus lointaines. Un panier fou. https://www.youtube.com/watch?v=GEMVGHoenXM

Derrick Rose, plus jeune MVP de l’Histoire

Le 3 mai 2011, Derrick Rose est nommé MVP après une saison formidable à la tête des Chicago Bulls. Le jeune meneur explosif a porté la franchise mythique vers sa première saison à 60 victoires depuis 1998. Tout en compilant 25 points et 7 passes de moyenne. La NBA pense alors tenir la nouvelle superstar des dix ans à venir. Parce qu’à 22 balais et 6 mois, D-Rose est tout simplement le plus jeune MVP de l’Histoire ! Malheureusement sa grave blessure au genou en 2012, puis celles qui suivront, ont été des moments tout aussi marquants de la décennie que ce trophée de meilleur joueur. Lire la suite
Afficher les commentaires (0)
Atlantic
Central
Southeast
Pacific
Southwest
Northwest