Les plus grosses déceptions de ce début de saison

S'il y a eu de belles surprises comme Miami et ses rookies, Dallas ou encore Phoenix, la NBA a réservé son habituel lot de déceptions. Petit tour d'horizon

Les plus grosses déceptions de ce début de saison

San Antonio Spurs

La chute, un jour ou l'autre, était inévitable. Après 22 saisons consécutives à disputer les playoffs et à peine 70 jours avec un bilan négatif depuis la prise de fonction de Gregg Popovich, les Spurs semblent plus que jamais se diriger vers ce trou noir. 9 défaites en 10 matches dont 8 consécutives. Jamais Pop n'avait connu une telle descente aux enfers. Dans une ligue où le tir primé est roi, San Antonio, qui a pourtant régné sur la NBA avec cette arme, joue désormais à contre-courant. Ils sont tout simplement derniers en tentatives derrière l'arc, 18e en pourcentage. Une équipe à l'image de son meilleur scoreur, DeMar DeRozan. En 19 rencontres, l'ancien Raptor n'a pris sa chance à trois points qu'à... quatre reprises. Entre lui et Aldridge, il y a bien trop de jeu à deux points. Et derrière eux, il n'y a pas véritablement de shooteurs. Révélation des derniers playoffs, Derrick White est bien loin de son niveau affiché au printemps dernier. Même Popovich semble sans solutions aujourd'hui. Triste mais pas illogique.

Kyrie Irving :

On vous voit hausser les sourcils en voyant ce nom. Pourquoi mettre un joueur, qui n'a jamais autant marqué dans sa carrière, parmi les déceptions ? Tout simplement parce que ce n'est pas là que le transfuge de Boston est jugé. Il est intrinsèquement l'un des meilleurs joueurs du monde, sans contestation possible. Ce n'est pas de son talent qu'il est ici question, mais de son leadership. Il n'a pas su emmener les Celtics l'an passé, et il n'y arrive pas plus avec les Nets. Ce n'est d'ailleurs pas pour rien qu'on entend déjà parler de ces sautes d'humeurs. Il score comme jamais (28 points de moyenne), mais souvent pour rien (remember son match à 50 points). Il ne crée que pour lui-même pendant que les autres admirent le show, les mains dans les poches. Ce qui lui fait d'autant plus mal, c'est la comparaison avec son back-up, Spencer Dimwiddie. Avec Kyrie aux commandes avant sa blessure, le bilan est négatif (4-7). Avec Dimwiddie, c'est quatre victoire et trois défaites. Pas pour rien que le premier affiche un +/-  négatif (-0,8) tandis que les Nets gagnent de 1,6 points quand le second est sur le terrain. Sans tirer bien entendu la sonnette d'alarme, le jurisprudence Boston est encore bien présente.