Ludovic Vaty : « Quand le cardiologue m’a dit ça, j’ai rigolé »

Dans l’émission « Basket Time » sur RMC, Ludovic Vaty s’est exprimé pour la première fois depuis l’annonce de sa retraite forcée.

Ludovic Vaty : « Quand le cardiologue m’a dit ça, j’ai rigolé »
Il y a quelques semaines, l’annonce de l’arrêt prématuré de la carrière de Ludovic Vaty pour cause de pathologie cardiaque avait provoqué un choc dans le basket français. Pivot prometteur, l’international gravelino-dunkerquois sortait de sa plus belle saison carrière et était aux portes de l’Equipe de France comme l’avait indiqué le sélectionneur Vincent Collet. Mais à la suite d’un contrôle médical, la mauvaise nouvelle était tombée. Dans l’émission Basket Time sur RMC, Ludovic Vaty a indiqué qu’on ne lui avait pas laissé d’espoir de retrouver le chemin des parquets.
« On ne m’a pas interdit formellement d’arrêter le basket mais c’est conseillé. C’est la santé avant tout. Pour moi c’était impossible de continuer comme ça. Jusqu’au mois de décembre je n’ai pas le droit de faire du sport pour voir comment je réagis au traitement ».
Il est également revenu, avec émotion, sur sa réaction à l’annonce du cardiologue :
« Quand le cardiologue m’a dit ça, j’ai rigolé. Je pensais que c’était une blague. On t’annonce ça du jour au lendemain, tu ne t’y attends pas, il n’y a pas eu de signes pour t’avertir. Forcément, c’est le choc. Tu te dis : « Non, ce n’est pas vrai ! C’est un cauchemar, ce n’est pas possible ! ». C’est le cardiologue de Lille qui m’a détecté ça. Deux jours après, j’ai été voir un autre cardiologue à Rennes, on a refait les tests, et on m’a dit que le premier cardiologue avait bien vu. C’est là où j’ai vraiment compris que c’était fini. J’étais énervé, dégouté, déçu, un peu de tout. On se dit : « Pourquoi moi ? » »
Pour le moment, Ludovic Vaty a indiqué qu’il ne savait pas encore quelle direction il allait prendre concernant sa nouvelle carrière.
« Dans quoi je vais pouvoir me relancer ? Est-ce que ça va me plaire autant que de jouer ? Ce sont toutes ces questions qu’on se pose mais je suis bien entouré pour y répondre donc pour l’instant j’essaie de faire avec. Il n’y a pas le choix. Mais je suis très soutenu, ça m’aide énormément à pouvoir avancer ».  
Photo : Fabian Michel