NBA : les futures Free Agency décidées dans la bulle de Disney World ?

Ce concept de bulle à Disney World va grandement mettre à mal certaines mesures majeures instaurées par la NBA et Adam Silver l'été dernier

NBA : les futures Free Agency décidées dans la bulle de Disney World ?
Ces trois derniers mois ont poussé le monde entier à se réinventer en raison de la pandémie. La NBA n'a pas été une exception. Durant de longues semaines, Adam Silver et ses équipes, les propriétaires, dirigeants, joueurs, se sont creusés les méninges pour tenter de sauver les meubles. Il y a eu beaucoup de scepticisme. À tel point qu'on ne voyait pas comment les différentes problématiques pouvaient être surmontées. Et puis Mickey et son habitat ont changé la donne. Pour la première fois de son histoire, la ligue va regrouper une grande majorité de ses franchises dans un seul et même endroit. Il y aura une fin de saison régulière, des playoffs, un champion et sans doute des trophées individuels. Ce concept de "bulle" où personne ne peut entrer ni sortir librement a évidemment des lacunes. Mais au regard de la situation, c'est sans doute la meilleure solution. Ou la moins mauvaise selon le point de vue de chacun. Pour la NBA, voir tout ce beau monde réuni a des bons côtés, comme de très mauvais.

22 franchises NBA réunies dans trois hôtels...

L'été dernier, Adam Silver avait été préoccupé par ce qu'il s'était produit pendant la Free Agency. Ou plutôt avant, puisque c'est là que résidait tout le problème. En voyant certains insiders annoncer des signatures avant même l'ouverture du marché, la ligue avait décidé de mener son cheval de bataille sur le tampering. Pour ceux qui ont du mal avec ce terme, c'est tout simplement le fait de draguer ouvertement ou pas des joueurs sous contrat avec une autre équipe. Chose qui est contraire au règlement NBA. Tout un tas de nouvelles règles ont été adoptées l'été dernier afin de limiter ce tampering. Avec de grosses amendes pour les contrevenants. À Orlando, il sera extrêmement compliqué de surveiller tout le monde. À tel point qu'un dirigeant a trouvé un nouveau nom pour l'occasion : "tamperpalooza" en référence au festival américain Lollapalooza. The Athletic indique que la plupart des franchises sont bien conscients de ce qu'il se passera avec autant de joueurs, de stars réunis dans seulement trois hôtels (bon, le complexe entier est quand même plus grand que Paris) Pas étonnant de voir que de nombreux dirigeants ont prévu de se rendre dans la bulle. De quoi commencer le travail de recrutement pour la Free Agency 2020, mais surtout celle de 2021 où les gros poissons seront très nombreux.