Mark Cuban finance des recherches scientifiques sur le flopping

Mark Cuban a filé 100 000 dollars à des ingénieurs pour qu'ils fassent des recherches sur le flopping.

Mark Cuban finance des recherches scientifiques sur le flopping
Si la NBA a du mal à se lancer sur certains dossiers comme celui du dopage, elle a décidé d’être intransigeante sur le flopping. A tel point que les joueurs ont demandé au nouveau président du syndicat, Chris Paul, d’être actif sur le sujet. Un qui est visiblement préoccupé par la thématique du flopping, c’est Mark Cuban. Il s’est en effet associé avec des experts en biomécanique de la Southern Methodist University à qui il a donné pas moins de 100 000 dollars pour financer des recherches sur le phénomène. Ce n’est pas une blague… L’objectif, rapporte le SMUDailyCampus, est d’en apprendre plus sur les mécanismes physiques qui régissent le contact dans le basket et d’autres sports.
« Si nous savons comment les corps devraient et ne devraient pas réagir au contact, nous pourrons identifier plus facilement le flopping et l’éliminer. »
Ils ont donc créé le « flop-buster », une barre sophistiquée (voire la photo) avec laquelle ils mesurent la force que ça prend pour faire perdre l’équilibre à un joueur qui porte sur lui des capteurs. Ils disposent également de caméras high-tech qui font 1000 captures à la seconde pour bien tout analyser.
« Le premier but de ce projet est d’établir les vraies forces qui entrent en jeu dans ces collisions et de voir ce que fait le défenseur », explique l’un des ingénieurs. « Les caméras vont nous donner une bonne idée de ce à quoi ressemble une vraie collision. »
En gros, toutes ces études doivent donc permettre de déterminer quand un défenseur en rajoute. Un acte puni 5000 dollars par la NBA (en saison régulière, les joueurs ont le droit à un avertissement) qui dispose des caméras – mais sans la science – pour tenter de voir si un joueur est coupable de flopping. A travers ce projet censé durer 18 mois, Mark Cuban espère donc rajouter la science à cette analyse. Le foot et le rugby (dont les matches de la 1ère journée du Top 14 ont paru interminables à cause des recours aux images), avec leur débat sur l’arbitrage vidéo, viennent de prendre une sacrée claque. Est-ce un bien ? Pas sûr…