Mike Dunleavy : « Je connais l’attaque en triangle »‘

S'il n'a jamais travaillé avec Phil Jackson, Mike Dunleavy s'estime néanmoins capable de mettre en place la "triangle offense" qu'il a déjà utilisé par le passé.

Mike Dunleavy : « Je connais l’attaque en triangle »‘
Candidat au poste de coach des Lakers et des Knicks, Mike Dunleavy ne part pas vraiment favori au regard de la concurrence. Alors que Phil Jackson souhaiterait embaucher une personne de confiance et si possible un jeune entraîneur, le technicien de 60 ans estime toutefois avoir ses chances, notamment grâce à sa connaissance de la fameuse "triangle offense".
« Je l’espère », a répondu Dunleavy à Newsday qui lui demandait s'il avait une chance de coacher les Knicks la saison prochaine. « J’ai joué avec l’attaque en triangle à Houston, c’était un peu l’héritage de Tex Winter qui a coaché là-bas. Dans toutes les équipes par lesquelles je suis passé, je me suis servi de l'attaque en triangle comme système à utiliser sur transition. L'une des idée que j'avais, c'était qu'on allait rencontrer l'équipe de Phil à un moment ou un autre en playoffs et que, d'ici là, mes gars connaîtraient tellement bien le triangle qu'ils seraient prêts à jouer contre une équipe qui repose dessus.
Et s'il est conscient de ne faire partie que des outsiders pour succéder à Mike Woodson, Mike Dunleavy s'est déclaré satisfait de son rendez-vous avec Phil Jackson. En attendant une réponse définitive, il garde espoir d'avoir convaincu le nouvel homme fort de Big Apple qu'il était l'homme de la situation.
« Peut-être que je suis un peu à l’écart par rapport aux autres avec qui il s’est entretenu, notamment les anciens joueurs qui ont joué avec ce système ou qu’il a entraîné en utilisant ce système. Mais au moins, je connais ce système, je l’ai utilisé. »
Mike Dunleavy devra attendre les auditions des autres candidats potentiels avant de savoir si sa candidature a été retenue. Et même s'il est natif de Brooklyn et que son expérience pourrait jouer en sa faveur, il n'apparaît toutefois que comme une solution de secours pour des Knicks qui ont déjà dû essuyer le refus de Steve Kerr et qui voient désormais les pistes Brian Shaw et Derek Fisher s'éloigner.