Chris Bosh : “Mike Miller est la définition ultime du guerrier”

L'ailier du Heat a évité l'amnistie de justesse pendant l'intersaison. Il espère désormais aller au terme de son contrat.

Yann LachendrowieczPar Yann Lachendrowiecz  | Publié  | BasketSession.com / NEWS
Chris Bosh : “Mike Miller est la définition ultime du guerrier”
Héroïque lors des finales NBA qu'il a disputées avec un dos en compote, Mike Miller aurait pu mettre un terme à sa carrière à  sur un titre. Mais alors qu'on le croyait perdu pour le basket, il a travaillé tout l'été pour renforcer son dos et ainsi éviter une amnistie qui planait au-dessus de sa tête. Finalement apte à reprendre l'entraînement et prêt pour le training camp, le Rookie Of the Year 2001 est reparti pour un tour même s'il est conscient qu'il n'est pas passé loin de la retraite.
« Le business fait partie du basket, tout comme les blessures », a confié l'ancien Magic à Fox Sports.   « Si leur préoccupation est d’améliorer la santé financière de l’équipe, ils feront ce qu’il y a de mieux pour eux et je le comprends parfaitement. Cela fait partie du sport. J’ai aussi déjà été tradé. Donc je sais ce que c’est et c’est pour ça que vous signez. »  
Rappelons tout de même qu'en conservant Miller, le Heat a réalisé une économie de 12,8 millions de dollars, somme que la franchise floridienne aurait dû verser au joueur en cas d'amnistie. Mais à ce jour, Miller ne veut plus entendre parler de cet épisode qui l'a contraint à oublier le basket pendant tout l'été pour reposer son dos. Il s'estime désormais dans la meilleure forme qu'il ait connue depuis bien longtemps et envisage aujourd'hui d'aller jusqu'au terme de son contrat qui expire la saison prochaine.
« Je ne m’étais pas senti aussi bien depuis cinq ans. Je ne l’explique pas », indique-t-il, surpris que son corps ne lui joue plus de mauvais tour.
Avec les arrivées de Ray Allen et de Rashard Lewis, son temps de jeu à toutefois diminué. Mais tant pis s'il doit passer plus de temps sur le banc. Son seul objectif est de pouvoir rendre service quand son entraîneur a besoin de lui.
« Je dois me tenir prêt. Avec la profondeur de banc que nous avons dans l’équipe, il faut être prêt à saisir les opportunités quand elles arrivent et faire faire votre boulot pour faire gagner l’équipe. »
Erik Spoelstra indique de son côté qu'il souhaite l'économiser pour éviter toute rechute. Un programme a même été mis en place afin d'entretenir son dos. Et s'il doit moins jouer cette saison, il conserve en tout cas la confiance et surtout le respect de ses coéquipiers. Ces derniers, à l'image de Chris Bosh, n'ont pas oublié l'importance de son rôle contre OKC en finales. Il avait enfilé les trois-points alors qu'il pouvait à peine marcher.
« Il est la définition ultime du guerrier. Ce qu’il a réalisé l’an dernier, je ne sais pas comme il l'a fait », déclare un Chris Bosh toujours aussi épaté par la prestation de son coéquipier contre le Thunder.   « Je suis sûr qu’il n’en sait rien non plus. Mais l’effort qu’il a produit a été incroyable. Il a dû se battre. Le simple fait qu’il soit en bonne santé et qu’il soit capable de jouer de bonnes minutes est aujourd’hui une bonne chose. Il est l’un des meilleurs tireurs à trois-points de la ligue. »
 
 
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