Brandon Jennings : « Je ne sais pas ce qui se passe »

Les Milwaukee Bucks ont de vrais problèmes à domicile où les fans ne supportent pas toujours la bonne équipe...

Brandon Jennings : « Je ne sais pas ce qui se passe »
En s'inclinant face aux Clippers samedi au BMO Harris Bradley Center, les Bucks ont porté leur bilan à domicile à six victoires pour cinq défaites. Des résultats à domicile qui ne satisfont pas du côté de la franchise du Wisconsin qui a pris cette mauvaise habitude de galérer à à la maison depuis 6 ans - hormis la saison 2009-2010 où les Bucks avaient fini avec un bilan de 28 victoires et 13 défaites et avaient connu un bon parcours en playoffs.
« Nous avons été bien meilleurs à l'extérieur qu'à domicile, je ne sais pas ce qui se passe », a expliqué Brandon Jennings au Journal Sentinel.
A l'extérieur, les joueurs des Scott Skiles affichent les même résultats en étant allé gagner à Boston, Philadelphie, Chicago et Brooklyn. Pour le coach des Bucks, le problème de son équipe vient de la mauvaise approche que ses joueurs ont des matches à domicile.
« Nous devons avoir une bonne approche du match à chaque fois que nous jouons. Nous aimerions toujours mieux jouer à domicile. Nous n'avons pas joué assez sérieusement », a-t-il regretté. « Notre approche doit être la bonne. Nous devons rentrer sur le terrain en étant prêt, bien démarrer chaque mi-temps, toutes ces choses. Ça n'a pas été vraiment notre force jusqu'à présent. »
Charles F. Gardner du Journal Sentinel apporte une explication sur le rendement de l'équipe à domicile. Selon lui, les fans des Bucks seraient souvent partagés entre leur équipe et l'équipe adverse quand des grands noms se déplacent à Milwaukee (Miami, Boston, Lakers) ou qu'ils reçoivent des voisins proches comme les Chicago Bulls dont les fans se déplacent en masse. Samedi face aux Clippers, il n'a pas été rare d'entendre des fans supporter Blake Griffin et ses coéquipiers. Caron Butler, né dans le Wisconsin, avait même 200 de ses supporters dans les gradins. Difficile dans ces cas là, en effet, de se sentir à la maison. On comprend mieux pourquoi Jennings et ses coéquipiers ont le même bilan at home et on the road.