MVP : Quand les franchises tentent d’influencer les journalistes

Afin de convaincre les journalistes de voter pour leur poulain, les différentes franchises possédant dans leurs rangs un joueur pouvant prétendre à la récompense avaient chacune leur manière.

Guillaume RantetPar Guillaume Rantet | Publié  | BasketSession.com / NEWS
MVP : Quand les franchises tentent d’influencer les journalistes
Il y a ceux qui envoient une poupluche à l'effigie de leur joueur. Les Pelicans avec Anthony Davis. Ceux qui préfèrent la jouer high-tech, avec un livre vidéo mettant en scène les exploits de leur potentiel MVP. Les Rockets avec James Harden. Enfin, il y a ceux qui aiment les chiffres. Et se contentent d'appeler les journalistes en disant que leur meneur a conduit les siens vers 67 victoires. Les Warriors, avec Stephen Curry. Le titre de MVP suscite une campagne qui offre bien des petites attentions aux médias. Lesquelles font parfois leur effet. Ainsi, Dan Woike of the Orange County Register indique avoir changé d'avis après le coup de fil de la franchise d'Oakland, et voté pour Stephen Curry et non pour James Harden, comme il le prévoyait initialement.
« Je suis revenu sur le fait qu'ils aient gagné 67 matches. Que doit-on faire d'autre pour remporter le titre de MVP », explique-t-il à Jeff Faraudo du San Jose Mercury News. « J'ai grandi à Chicago. Les Warriors étaient à cinq victoires des 72 succès des Bulls. Pour moi, c'était plus convaincant que n'importe quelle breloque envoyée par les équipes. »
L'argumentation se tient. Sauf qu'on peut logiquement se demander pourquoi l'homme en question a attendu d'être contacté depuis Oakland pour y penser, et décider finalement de tourner le dos à James Harden.
Afficher les commentaires (6)
Atlantic
Central
Southeast
Pacific
Southwest
Northwest