Des joueurs majeurs des Bucks et des Pacers pas vraiment chauds pour rejouer…

George Hill et Myles Turner étaient réunis lors d’une Conférence vidéo et les deux athlètes avouaient n’avoir pas la tête au basket.

Des joueurs majeurs des Bucks et des Pacers pas vraiment chauds pour rejouer…
La crise du coronavirus a mis à l’arrêt le monde du sport et donc évidemment la NBA. Mais après plusieurs mois de break, ce n’est pas la situation sanitaire mais plutôt les inégalités sociales, raciales, les discriminations et les injustices qui préoccupent – et c’est logique – les basketteurs professionnels américains. Plusieurs d’entre eux ont pris part aux manifestations qui ont suivies la mort de George Floyd, un homme noir assassiné par la police à Minneapolis. Ils sont engagés. Investis dans les communautés en réclamant du changement. George Hill (Milwaukee Bucks) et Myles Turner (Indiana Pacers) se sentent aussi concernés.

« Si je n’étais pas doué au basket, j’aurais pu être George Floyd », note Hill. « Tout ça m’impacte parce que j’ai déjà assisté aux violences policières. J’ai déjà vu mon cousin allongé et menotté dans la rue pendant plus d’une heure à attendre un officier de police. Donc ça me fait mal. J’ai des enfants métissés et je crains pour ma propre vie. »

George Hill et Myles Turner participaient à un appel vidéo organisé par un groupe activiste de l’Indiana. D’autres personnalités du milieu sportif étaient également conviées.

« J’ai bossé dur pour me maintenir en forme et je travaille mon jeu depuis le début. Mais je n’en ai rien à faire du basket en ce moment. Je pense qu’il y a des problèmes plus importants en ce moment », poursuit Hill. Turner partage son point de vue : « Physiquement, je suis en forme, mais mentalement, je n’y suis pas. »

Le raisonnement des deux joueurs rejoint celui de nombreux autres athlètes NBA réunis lors d’un appel téléphonique hier soir. Leur esprit est concentré sur la lutte contre les inégalités. C’est ça leur priorité à l’heure actuelle et c’est tout à fait compréhensible.