Nos Awards NBA de la saison 2018-2019

Nos Awards NBA de la saison 2018-2019

Alors que les vrais NBA Awards vont être remis la nuit prochaine aux Etats-Unis, on a décidé de décerner nos propres trophées.

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Shame of the Year (SOY) : Phoenix Suns

Entre les révélations sur les agissements de Robert Sarver avec des chèvres, et leur logique sportive, les Suns ont à peu près tout fait de travers cette saison. Et vu ce qu'ils ont foutu à la Draft, ce n'est probablement pas terminé. Bonne chance Monty. *Runner up : Los Angeles Lakers

Slim Fast Award : Draymond Green

Draymond Green a passé toute la saison en étant "un peu enveloppé" comme dirait Obélix. Pour retrouver son meilleur niveau et aborder les playoffs comme il se doit, le joueur des Warriors a perdu plus de 10 kg en 6 semaines et est arrivé parfaitement fit en post-saison.

Practice of the year (PrOY) :  Jimmy Butler

"We're talking about practice", aurait sans doute répondu un Allen Iverson désabusé. Pour Jimmy Butler, ce match d'entraînement sera à tout jamais associé à son nom. En pleine saga autour de son départ des Wolves, "Jimmy Buckets" s'est dit qu'il lui fallait montrer à ses partenaires et au front office qui était Raoul. Associé au second unit, Butler aurait été tout simplement phénoménal contre les titulaires, avec des mots doux pour tout le monde, particulièrement Andrew Wiggins. "Vous ne pouvez pas gagner sans moi, putain", avait-il lâché aux dirigeants des Wolves qui assistaient à la séance. En substance, ça devait à peu près ressembler à cet épisode de Game of Zones.

Le "Real Men Cry" (RMC) Award : Rudy Gobert

Ce n'est pas parce que Draymond Green a trouvé Rudy Gobert fragile qu'il a raison. Si le Français a fondu en larmes au moment d'évoquer sa non-sélection pour le All-Star Game, c'est parce qu'il est passionné par ce qu'il fait et que tout ce qui y touche lui tient à coeur. Rudy est en quête de reconnaissance et d'approbation dans la ligue et son parcours le pousse à viser toujours plus haut. Dans les années 90, il se serait sans doute fait détruire pour cet instant d'émotion. On est en 2019, tout ça est très sain.

Le Renaissance Award : Derrick Rose

Derrick Rose fait partie de ces joueurs dont la trajectoire a été injustement stoppée par la poisse et les pépins physiques. Le MVP 2011 a réussi une performance dont on ne le pensait plus capable : 50 points avec la gagne au bout contre le Jazz. Lui aussi, a pleuré. Pour évacuer toutes ces années de frustration et d'incapacité à revenir au niveau stratosphérique qui était le sien avant sa première blessure au genou. Il y a encore de l'espoir.

Punchline of the Year : Joe Ingles

Vous le savez, Joe Ingles est l'un de nos chouchous. On a forcément aimé sa réponse à Adrian Wojnarowski lorsqu'il lui a demandé comment il se percevait en tant que joueur NBA.

"Soyons honnêtes une minute. Je perds mes cheveux, je suis lent et je ne suis sans doute pas le plus musclé niveau abdos, tout ça... Mais ça ne m'empêchera pas de te battre en un contre un".

Leader of the Year : Damian Lillard

C'est quand même de plus en plus compliqué de ne pas aimer Damian Lillard. Déjà en tant que joueur, où ses exploits pour mener les Blazers en playoffs lui ont définitivement offert le respect de TOUS les fans. Ensuite et presque surtout, en tant que leader. Lillard a encore une fois été le premier défenseur de ses coéquipiers et a sorti quelques speeches assez mémorables sur la notion de collectif. Certains meneurs du même calibre pourraient clairement s'en inspirer.

"Plutôt que de se dire 'OK, on a des blessés, Dame tu dois tourner à 35 points de moyenne et faire tous ces trucs en plus', notre mentalité a été de nous dire : 'continuons à faire bouger la balle, à faire les bons choix, soyons meilleurs défensivement, soyons un meilleur groupe'. Plutôt que de se tourner vers moi ou quelqu'un d'autre pour marquer, on a fait de ça un truc collectif. On ne s'est pas demandé ce que 'je' devais faire. Mais ce que nous devions faire".

Le "Elle est trop bien" Award : Sacramento Kings

On a tous dézingué la politique sportive des Kings cette année. En quelques mois, Vlade Divac a réussi à faire fructifier son travail débuté deux ans plus tôt et à fermer des bouches. Vilaine à première vue, la team est devenue l'une des plus sexy de toute la NBA. Sacramento n'est pas allé en playoffs, mais impossible de ne pas avoir apprécié l'enthousiasme et la cohérence (oui, la cohérence) de ce qui était proposé par les Kings cette saison. On ne sait pas si l'embellie va se confirmer avec l'arrivée de Luke Walton, mais il y a de l'idée.
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