La NBA doit-elle supprimer les divisions ?

La nullité absolue de la Conférence Est et plus particulièrement de la division Atlantique a amené la NBA à se pencher sur son mode de fonctionnement. C'est donc le thème du débat du jour, la NBA doit-elle supprimer les divisions ?

La NBA doit-elle supprimer les divisions ?
[caption id="attachment_95993" align="alignleft" width="300"] Papy Stern supprimera-t-il les divisions avant de partir ?[/caption] Après un peu plus d’un mois de compétition, la Conférence Est a montré ses limites. Comme on le répète un peu à tout bout de champs, seules trois équipes sont au-dessus de la barre symbolique des 50% de victoires (Miami, Indiana et Atlanta). Les franchises de l’Est sont faibles et elles ont un plus le luxe de s’affronter trois ou quatre fois au cours de la saison ce qui rend la vie encore plus facile aux quelques équipes « potables » de la Conférence. Cerise sur le gâteau, rappelons qu’un titre de division garanti une place en playoffs, et ce dans les quatre premiers du classement. Malgré un bilan négatif, les Boston Celtics sont ainsi quatrième devant Washington et Charlotte qui ont pourtant un meilleur bilan. L’écart entre les deux conférences est tel que plusieurs spécialistes soulignent la nécessité de changer le mode de fonctionnement de la ligue. Certains proposent de qualifier seulement les 16 meilleures équipes de la saison en playoffs (12 équipes de l’Ouest occupent actuellement les 16 premières places), d’autres de supprimer les divisions. Adam Silver, lieutenant de David Stern jusqu’en février prochain, n’écarte aucune solution.
« Il y a une chose que j’ai apprise de David Stern après toutes ces années… vous devez toujours avoir un regard nouveau sur tout ce qui a été fait. Les divisions rentrent dans cette catégorie », explique le prochain commissionnaire à USA Today. « Historiquement, elles ont été constituées d’un point de vue géographique pour alléger le calendrier et les déplacements. Le but était d’accentuer les rivalités (« locales ») mais je ne suis pas sûr que ce soit toujours d’actualité. »   « Je suis sûr que le comité va se pencher sur le sujet à la prochaine réunion. »
Supprimer les divisions apporterait un peu d’équité au sein de la Conférence Est vu le faible niveau actuel de la division Atlantique (Boston, New York, Brooklyn, Toronto et Philadelphie). Mike D’Antoni ne comprend d’ailleurs pas l’intérêt des divisions.
« Je ne regarde jamais le classement des divisions, qui en a quelque chose à faire ? », avoue le coach des Los Angeles Lakers. « Je ne regarde que le classement des conférences. »
Certaines équipes de la Conférence Ouest pourraient également se sentir lésées étant donné qu’elles ne disputent pas forcément les playoffs malgré un bilan positif quand d’autres équipes de l’Est sont qualifiés pour la post-saison malgré un pourcentage de victoires inférieur à 50%. Là encore, David Stern trouve la parade et rappelle que les équipes éliminées à l’Ouest peuvent se réjouir de chopper un choix mieux placé à la loterie (ce qui est en partie faux puisque seuls les trois premiers choix sont tirés au sort, les autres sont déterminés en fonction du bilan). Certains proprios sont même partisans du maintien des divisions.
« J’aime bien le concept de division car ça joue un rôle dans la vente des billets », assure Mark Cuban. « S’il n’y avait qu’une seule grosse conférence, le calendrier serait déséquilibré. On pourrait affronter Miami trois ou quatre fois une année puis seulement deux fois la saison suivante. »
La NBA pourrait donc revoir son mode de fonctionnement dans les années à venir. Lançons donc le débat. Vous, qu’en pensez-vous ? Quelle(s) serai(en)t la (les) meilleur(s) solution(s) ?