Théorie du complot : le match que ne pouvait pas remporter Michael Jordan – NBA Jam

Toute une génération de joueurs est devenue dingue juste parce que le créateur de NBA Jam détestait Michael Jordan !

Théorie du complot : le match que ne pouvait pas remporter Michael Jordan – NBA Jam
A partir des années 90, Michael Jordan semblait invincible. Dès qu’il jouait un match serré, dès qu’il participait à une Finale NBA, personne ne pouvait l’empêcher de finir victorieux. Enfin presque. Car il y a une opposition qu’il n’a jamais été capable de gagner au buzzer. Du moins dans NBA Jam. Si vous jouiez à ce jeu avec les Chicago Bulls contre les Detroit Pistons et que vous aviez un tir de la gagne à prendre à la dernière seconde, vous ne pouviez pas gagner. Ce qui n’avait été pendant des années qu’une théorie du complot vient d’être confirmée. Par le créateur de NBA Jam, Mark Turmell, lui-même. Dans une interview avec Ars Technica, il a avoué avoir truqué le jeu. Originaire du Michigan et fan hardcore des Detroit Pistons, le lead designer du jeu a admis avoir programmé le jeu de sorte que les Bulls ratent systématiquement leurs tirs en toute fin de match quand ils jouaient leurs meilleurs ennemis.

« En faisant ce jeu à Chicago pendant le pic de l’ère Michael Jordan, il y avait une grosse rivalité entre les Pistons et les Bulls. Mais la seule manière que je pouvais me venger des Bulls quand ils sont devenus les plus forts était d’affecter leurs capacités face aux Pistons.

Et donc j’ai mis un code spécial qui faisait que si les Bulls prenaient des tirs à la dernière seconde contre les Pistons, ils manqueraient ces shoots. »

Pour être plus précis, seuls quelques heureux gamers ont raté ce type de tirs avec Michael Jordan. MJ n'était disponible que sur un nombre limité de bornes d'arcades. Mais dans l'immense majorité, il n'était pas possible de jouer avec lui. C'état donc d'autres Bulls, comme Scottie Pippen ou Horace Grant, qui manquaient ces shoots contre les Detroit Pistons. Au nom de tous ceux devenus complètement tarés à force de rater ces tirs et de ne pas comprendre, pas merci, Mark. Vraiment pas…