Jason Kidd (39 ans), le vétéran qui impose le respect

Impeccable à la mène, le meneur vétéran des Knicks a encore fait parler son expérience hier soir.

Jason Kidd (39 ans), le vétéran qui impose le respect
Il aura 40 ans le 23 mars prochain et pourtant son grand âge ne semble pas avoir d'emprise sur lui. Et si Carmelo Anthony (34 points) a été une nouvelle fois le grand artisan de la victoire des Knicks contre les Nuggets hier soir, Jason Kidd, préféré dans le dernier quart-temps à Raymond Felton, a fait ce qu'on attendait de lui. L'ancien Mav, qui termine avec 17 points et 7 passes, a parfaitement rempli son rôle de régulateur, permettant à New York de prendre le large dans le dernier acte pour rester invaincu au MSG.
« J’ai choisi de le lancer lui à ce moment. Je n’ai rien contre Raymond mais je pense que Jason a mis en place des choses et nous a apporté de bonnes choses sur lesquelles nous nous sommes appuyés », a confié Mike Woodson au N.Y. Post après le match.
Efficace malgré un nouveau choc subi à la tête qui l'a poussé à s'échauffer à la mi-temps avec le casque des N.Y. Rangers, Kidd (4/7 aux shoots, 3/4 derrière l'arc), a encore démontré que son expérience est un des atouts majeurs des Knicks cette saison.
« C’est un joueur qui fait la différence. Vous savez qu’il va se passer quelque chose avec lui », reconnaît Steve Novak.
Dans l'effectif de Big Apple, le meneur aux 18 saisons NBA fait l'unanimité. Tyson Chandler est lui aussi impressionné par l'aura du co-Rookie of The Year 1995.
« C’est un leader expérimenté », indique le pivot des Knicks qui a gagné un titre à ses côtés à Dallas. « Il montre l’étendue de son savoir-faire à chaque match. »  
Preuve que J-Kidd a gagné la confiance et le respect de ses coéquipiers, Melo lui-même a insisté hier soir pour lui confier les clés du jeu dans le money time.
« C’est énorme, parce qu’il m’a fait confiance. Il m’a dit : « Appuyons-nous sur toi ». Le coach disait qu’il voulait qu’on joue pour Melo et Melo a expliqué qu’il voulait qu’on joue sur moi. C’est le plus grand compliment qu’on coéquipier puisse faire. »
Un grand compliment et un joli pied de nez à ceux qui raillait les Knicks pour avoir recruté des « papys » cet été.