On n’a pas le temps pour ça : Gordon, Kemba, c’est chaud !

On n’a pas le temps pour ça : Gordon, Kemba, c’est chaud !

Tour d'horizon de tous les sujets NBA que nous n'avons pas pu traiter, par faute de temps le plus souvent, cette semaine.

Antoine PimmelPar Antoine Pimmel | Publié  | BasketSession.com / MAGAZINES / Focus
En tant que passionnés de NBA, nous sommes forcément influencés par ce qui se dit, ce qui se raconte et ce qui se trame aux Etats-Unis. La culture US a un impact et elle ne se limite pas qu’au sport. C’est donc une rubrique du « Daily Show », présenté par Trevor Noah, qui nous a inspiré cette idée de papier. Si vous ne connaissez pas l’humoriste sud-africain, pas de panique, ses sketchs seront bientôt repris en français dès qu’un humoriste de l’Hexagone sera en panne d’inspiration pour son prochain spectacle. Alors, loin de nous l’idée de faire une Tomer Sisley et de copier/coller les vannes de Noah. https://www.youtube.com/watch?v=0IJSSBMLz6g Mais sa rubrique en question, « We ain’t got time for that » (nous n’avons pas de temps pour ça, en VF) s’applique bien à ce que nous ressentons chaque semaine en traitant l’info NBA. Le présentateur y évoque rapidement tous les thèmes d’actualité qui, en raison d’une actu encore plus chargée, ne peuvent pas être abordés en détails. Le principe ici, c’est le même. Il y a tellement de performances, de matches, de joueurs, d’histoires, que tout ne peut pas être traité en une semaine. C’est parti. Il y a quelques mois, Aaron Gordon figurait sur le tableau blanc de la honte sous ses initiales, « A.G. ». On y devinait donc que les anciens dirigeants du Magic étaient prêts à l’échanger. Des nouveaux tacticiens ont débarqué depuis. Et le jeune homme se met maintenant à planter des tirs à trois-points dans tous les sens. Même un game winner contre Memphis cette semaine. https://www.youtube.com/watch?v=5NSEn22rekI En six matches, le favori (bien trop hâtif) pour le trophée de MIP pointe donc à 20,7 points, 8,7 rebonds, 56% aux tirs et surtout 57% à trois-points. C’est tout de même très fort sachant qu’il tente sa chance derrière l’arc plus de quatre fois par rencontre. Pas mal pour un joueur dont le shoot était considéré comme l’un des principaux points faibles. Les pourcentages vont bien finir par redescendre de quelques crans. Après tout, il n’avait jamais passé la barre des 29% à trois-points avant ce début de saison canon. Mais il y a un vrai changement mental encore plus important que les résultats en eux-mêmes. Gordon n’hésite vraiment plus à dégainer. En transition, pour la gagne, etc. Sa mécanique est bonne, sa confiance – l’atout le plus important pour un shooteur – est au sommet. Nous n’avons toujours pas eu le temps d’en parler en détails mais il va falloir qu’on s’y mette parce que le joueur de 22 ans est bien parti pour faire une grande saison. D’ailleurs, c’est un peu tout le monde qui est chaud à Orlando en ce moment. Le nom de Jonathon Simmons revient rarement dans les discussions mais lui aussi est le premier candidat au trophée : celui de sixième homme. L’ancien joueur des Spurs, signé par le Magic cet été, s’est parfaitement adapté à son rôle de sixième homme. Il claque 15,8 points à 52% aux tirs et 45% à trois-points depuis le début de la saison. Il y a tellement de stars qui cartonnent soir après soir que nous n’avons pas vraiment eu le temps d’évoquer les performances de Kemba Walker. Déjà en forte progression l’an dernier, le meneur All-Star des Hornets continuent sur sa lancée cette saison. Avec 24,6 points, 48% aux tirs, 42% derrière l’arc et 6 passes, il est parti sur des bases encore plus élevées que lors de l’exercice précédent. Il est le patron d’une équipe de Charlotte troisième à l’Est. Toujours aux Hornets : Malik Monk commence à s’affirmer. L’ex-gâchette de Kentucky a réussi l’une des plus belles performances des deux premières semaines pour un rookie. Il a inscrit 25 points – dont 18 dans le money time – lors de la victoire des siens contre les Bucks. Le même soir, Donovan Mitchell, un autre rookie, claquait 28 points contre Portland. Les deux joueurs ont d’ailleurs le même but sur le terrain : rentrer, shooter, scorer. Personne n’y a fait attention mais les Dallas Mavericks occupent la dernière place de la Conférence Ouest – et de la NBA ! – avec une seule victoire en neuf matches. Bizarrement, depuis qu’ils ont vu Frank Ntilikina jouer, de moins en moins des fans des New York Knicks regrettent la décision de ne pas avoir drafté Dennis Smith Jr… Nous avons rarement le temps de parler des Phoenix Suns. Et quand c’est le cas, il y a tellement de sujets que nous écartons malheureusement T.J. Warren des discussions. Et pourtant, l’ailier est vraiment un sacré scoreur. Auteur d’une pointe à 40 points contre Washington, il est à 18 points par match depuis le début de la saison. On notera quand même que les Trail Blazers sont, avec le Magic et les Clippers, parmi les seuls à se classer dans le top 10 au rating offensif et défensif. Portland encaisse 100 points sur 100 possessions. Soit la neuvième défense NBA. Un départ solide pour une équipe qui galèrent généralement de ce côté du parquet. De bon augure pour la suite. Si vous prenez d’ailleurs le temps de jeter un œil au Net Rating – différence entre pts marqués et encaissés (sur 100 possessions car plus parlant) – vous constaterez que le Thunder se classe en deuxième position juste derrière les terribles Golden State Warriors. Le trio d’Oklahoma City ne fait pas tant que ça les gros titres mais leur association fonctionne plutôt pas mal sur le parquet. Ils sont notamment solides en défense. Typiquement le genre d’équipe qui fera beaucoup de bruit pendant les playoffs. Mais pour l’instant, nous n’avons pas encore eu le temps pour en parler.
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