Pablo Prigioni : « Mon rôle, c’est d’être un joueur intelligent »

Pablo Prigioni a déjà compris comment se démarquer du reste de ses coéquipiers.

Pablo Prigioni : « Mon rôle, c’est d’être un joueur intelligent »
Dans chaque équipe, pour qu’un collectif fonctionne, il faut que chaque joueur connaisse sa place et surtout le rôle qu’il a à joué. Pour certains, c’est de scorer, pour d’autres de prendre des rebonds ou de défendre etc. Pour Pablo Prigioni, aux Knicks, son job sera d’être intelligent. Le meneur de l’Argentine sait qu’il n’est ni le meilleur athlète, ni le meilleur attaquant de l’équipe, mais il espère pourtant bien se faire une place en comptant sur son QI basket et son expérience. Après tout, en devenant à 35 ans le plus vieux rookie de l’histoire de la NBA, cela semble un très bon pari.
« Je suis ici pour aider l’équipe quand elle aura besoin de moi », a-t-il expliqué au New York Post. « Je veux être constant et jouer intelligemment. Dans cette ligue, il y a de grands shooteurs, de super athlètes. Mon rôle, c’est d’être un joueur intelligent et de rendre mes coéquipiers heureux. »
Prigioni devrait être le troisième meneur de la rotation de Mike Woodson, derrière Raymond Felton et Jason Kidd, mais en attendant le retour de blessure d’Iman Shumpert, il pourrait bien grimper d’une place dans la hiérarchie si le coach décide d’associer Kidd et Felton dans le backcourt. Il pourrait ainsi montrer ce qu’il sait faire le mieux : mettre en place le jeu et faire jouer son équipe. Car s’il y a bien une chose que la saison dernière a apprise aux Knicks, c’est qu’ils ne peuvent s’en tirer qu’avec un vrai meneur sur le terrain.
« Il ne joue pas comme un rookie », a expliqué à juste titre Tyson Chandler au sujet de Prigioni. « Il sait qui il est et ce qu’il peut nous apporter. Il a une confiance en lui et une agressivité qui font la différence. »
Au milieu d'une équipe faite essentiellement de vétérans et de joueurs un peu instables, il faut bien ça pour pouvoir exister.