Comment Paul Pierce a appris à jouer dur en affrontant… des Mexicains

Une anecdote cocasse et intéressante sur la vie de Paul Pierce et notamment son enfance dans les quartiers difficiles d’Inglewood, à Los Angeles.

Comment Paul Pierce a appris à jouer dur en affrontant… des Mexicains
Paul Pierce a le sang vert. Une légende des Boston Celtics, sa franchise de toujours, celle où il a débuté sa carrière NBA avant d’y rester quinze saisons tout en s’affirmant comme une superstar et en menant la franchise du Massachussetts au titre en 2008. Son numéro 34 est désormais retiré au plafond du TD Garden. Mais avant de devenir un monument à Beantown, l’adolescent faisait ses classes à l’opposé du pays. Dans la ville rivale. Los Angeles. Un pur produit de Californie et de la cité des anges. « The Truth » a grandi à Inglewood, dans l’un des coins chauds de L.A. Et c’est en affrontant les gars du coin qu’il s’est forgé son caractère si particulier.
« Il y avait ce terrain à Inglewood. J’y allais tous les samedis. Il n’y avait que des Mexicains et j’étais le seul noir. Jouer contre ces Mexicains… ce sont mes gars. J’y allais et je me prenais des fautes. Ils n’arrêtaient pas de faire faute. Je devais être dur. Je me suis dit que j’allais y retourner tous les samedis. En fait, ils ne savaient pas vraiment jouer au basket, ils faisaient juste des fautes », raconte l’ancien All-Star.
De quoi endurcir le jeune Paul Pierce. Ça explique aussi pourquoi il est devenu cet ailier coriace, talentueux et clutch par la suite. Cet homme poignardé dix-sept fois quelques semaines avant le début de la saison régulière en 2000 mais qui a tout de même joué tous les matches cette année-là. Un vrai bonhomme. Le jour où Paul Pierce a failli être assassiné