La polémique bidon entre Carmelo Anthony et son mentor

La presse US s'est un peu emballée sur un passage du bouquin de Boeheim évoquant le niveau scolaire de Carmelo Anthony.

"Il a eu quatre C et un D". Jim Boeheim n'avait certainement aucune mauvaise intention en évoquant le parcours universitaire de Carmelo Anthony dans son bouquin. Pourtant, en se limitant aux extraits, on pourrait croire que le coach de Syracuse stigmatise le niveau scolaire de celui avec qui il a remporté un championnat NCAA en 2003. Et évidemment, plusieurs médias US, qui n'ont probablement pas lu "Bleeding Orange", ont commencé à parler de discorde entre "Melo" et son mentor. En y regardant de plus près, on comprend pourquoi Boeheim a évoqué, avec l'accord de la star des Knicks, ses notes en classe.
"Carmelo faisait son boulot, allait en classe et ne nous donnait pas de fil à retordre. Il a eu quatre C et un D au premier semestre. Si ça choque quelqu'un, laissez moi vous dire que beaucoup de freshmen qui portent leur équipe sur les épaules ont fait et font encore bien pire. On n'a pas pu soumettre son nom pour le Wooden Award à cause de ses notes, mais une chose est sûre : Carmelo Anthony était le meilleur joueur universitaire du pays en 2002-2003".
Face aux critiques sur cette sortie qui relève de l'ordre du privé pour son ancien protégé, Jim Boeheim a tenu à s'expliquer et à rappeler à quel point il tenait "Melo" en haute estime.
"Ce que j'ai essayé de faire comprendre dans ce livre, c'est à quel point j'étais impressionné par ce qu'il faisait pour un freshman. J'en ai déjà parlé avec lui mais je le rappelerai pour expliquer ce que je voulais dire. Il faisait son boulot et était très impliqué dans son rôle d'étudiant", a déclaré Boeheim dans le Wall Street Journal.
Au final, Carmelo Anthony s'en fout sans doute pas mal. Cancre ou non, sa carrière est jusqu'ici suffisamment respectable pour que personne ne vienne le titiller sur un bulletin scolaire qui a plus d'une décennie...