Le proprio des Kings ne regrette pas le départ de DeMarcus Cousins

Un an après le départ de DeMarcus Cousins vers les New Orleans Pelicans, le patron des Sacramento Kings Vivek Ranadive n'a aucun regret.

Le proprio des Kings ne regrette pas le départ de DeMarcus Cousins
Propriétaire fantasque des Sacramento Kings, Vivek Ranadive n'a toujours pas réussi à relancer la franchise californienne. Moins présent pour prendre les décisions sportives, le boss de cette équipe a décidé de faire confiance à Vlade Divac pour tenter de retrouver les Playoffs puis les sommets de la NBA. L'an dernier, le Serbe a ainsi pris une décision importante en décidant d'envoyer l'intérieur DeMarcus Cousins aux New Orleans Pelicans. Avec le recul, l'Indien ne regrette pas le choix effectué par Divac malgré les difficultés toujours récurrentes des Kings.

"Pour l'instant, ça a été ma décision la plus dure. Car DeMarcus était un All-Star, il était ici depuis longtemps et les fans n'avaient plus connu une équipe capable de gagner depuis encore plus longtemps. Je me sentais coupable envers le fans. Mais nos dirigeants avaient un plan, ce n'est pas un secret. Nous sommes un petit marché, nous devons nous construire par la Draft. Et cela voulait dire lancer une nouvelle phase de reconstruction. Je pense que c'était le bon mouvement pour nous, je pense que c'était aussi le bon choix pour Boogie, il peut jouer de cette manière avec Anthony Davis. Malheureusement, il s'est blessé et je me sens mal pour lui. Mais je supporte toujours la vision de Divac. La pire des choses, c'est de rester au milieu", a répondu Vivek Ranadive pour le SacBee.

Les Kings ont considéré qu'ils n'allaient pas être en mesure de jouer le titre NBA (ou même les Playoffs) dans les années à venir en continuant avec DeMarcus Cousins. Ils ont donc décidé de le laisser partir pour repartir avec des jeunes talents. Une stratégie compréhensible, mais risquée pour Vlade Divac. Si les Kings ne parviennent pas à sélectionner un très grand joueur lors des prochaines drafts, la patience de Vivek Ranadive aura des limites...