Quai 54-Day 2 : Child of Africa sacré

Quai 54-Day 2 : Child of Africa sacré

Dimanche, le Quai 54 a vu l'équipe Child of Africa de Bismack Biyombo soulever le trophée. Voici ce que l'on a retenu de cette deuxième journée.

BasketSessionPar BasketSession  | Publié  | BasketSession.com / NEWS
La 14 édition du Quai 54 a pris fin dimanche soir, avec le concert de 2 Chainz, consécutif au sacre de la team Child of Africa de Bismack Biyombo. Une belle cuvée, sans méga star mais avec des invités de dernière minute sympathiques et, le plus important sans doute, un beau week-end de basket. La deuxième journée a vu les quarts de finale se poursuivre en fin de matinée, avec une dose de soleil qui a fini de faire oublier la 13 édition noyée sous la pluie. Descendus de l'avion, Boris Diaw, Andrew Albicy et Nobel Boungou-Colo ont été des renforts de poids pour Biyombo et ses camarades. Le pivot congolais, tradé la nuit précédente à Charlotte, a dunké sur tout ce qui bougeait en finale contre Hood Mix, avec la complicité de son co-MVP, "Swaggy Drew", toujours inspiré lorsqu'il est invité au Quai.

"On a bien joué. On a pu mettre notre tempo sur le match. C'est une belle première victoire pour l'équipe, qui a été spécialement construite pour le Quai. Hood Mix avait une bonne équipe, assez physique. Ce n'était pas dit que l'on gagnerait. Mais au final, on soulève le trophée, et j'ai pris beaucoup de plaisir à jouer", nous a confié Nobel Bougou-Colo après la rencontre.

En termes d'organisation, en dehors d'un retard inhérent à l'événement, la journée du dimanche s'est bien déroulée. On attend désormais du très lourd pour la 15e édition l'année prochaine !

On a aimé

Le basket. On peut encore saluer le niveau des matches et l'intensité mise par les équipes. Le simple de fait de voir des internationaux, des joueurs pros, même NBA et Euroleague, s'arracher et jouer aussi dur que possible, c'est une victoire pour le Quai 54. Et puisque les amateurs ou semi-pros le font aussi, le rendu est excellent. Le match Hood Mix vs La Fusion. Du suspense, un sentiment de revanche pour Hood Mix après la déroute de l'an dernier, des noms connus de part et d'autre, ce choc des demi-finales a tenu ses promesses et on a senti que c'était un peu plus qu'un tournoi de street. Les esprits se sont parfois un peu échauffés, mais tout s'est fait dans le respect et on eu droit à un vrai beau match de basket. On remet ça l'an prochain ? L'arrivée surprise de Boris Diaw et le fait qu'il joue. On savait qu'Andrew Albicy et Nobel Boungou-Colo joueraient ce dimanche après avoir manqué le game de la veille. Il se murmurait aussi que "Babac" pourrait faire une apparition, pas forcément qu'il irait sur le terrain. Le capitaine des Bleus a rejoint l'équipe de son copain Bismack Biyombo pour mener Child of Africa jusqu'en finale. La claquette de Mathias Lessort Etienne Ca. L'intérieur de Chalon, 21 ans, est un vrai prospect français à suivre pour les prochaines années. Athlétique, bon des deux côtés du terrain et doté d'un bon QI basket, "Special Ca" a proposé des séquences très, très intéressantes sous le maillot de Hood Mix pendant deux jours. On vous en avait déjà parlé la veille et il a confirmé ses bonnes dispositions. [caption id="attachment_429093" align="alignleft" width="300"] Boris Dallo. (Photo K-Reine)[/caption] Boris Dallo. L'ancien grand espoir du basket français avait commencé son tournoi doucement samedi, mais il est progressivement monté en pression. Si Hood Mix l'avait emporté, il en aurait sans doute été le MVP. On a aimé sa motivation et son agressivité, que l'on aimerait retrouver avec l'Aris Salonique en championnat grec. La spectatrice qui a gagné la caisse de Jordans. Elle a peut-être plus shooté à 3 points que du milieu de terrain, mais débarquer pour un jeu et rentrer son tir d'aussi loin sans échauffement - même avec la planche, ça force le respect. 23 paires de Jordan pour la demoiselle. La musique Qu'on aime ou non, Ninho a fait dans le sobre et l'efficace à la mi-temps de la finale. Derrière lui, 2 Chainz a fait le job avec un superbe concert de clôture.

On a moins aimé

L'arbitrage. Parfois trop strict, parfois pas assez, on n'a jamais su de quelle manière était réglé le curseur sur ce tournoi. L'expulsion directe de Boris Dallo et Mehdy Ngouama pour une mini prise de bec, par exemple, a cassé un peu le mood en demi-finale. En finale, on a trouvé le corps arbitral, un poil trop sympa avec la team de Bismack Biyombo en l'envoyant sur la ligne au moindre contact. Child of Africa n'avait pas besoin de ça pour gagner, mais le match aurait pu être un peu plus serré. L'enthousiasme faiblard du public pour certaines choses. On sait que beaucoup de gens qui viennent au Quai 54 ne connaissent pas vraiment le basket, mais on aurait aimé un peu plus de chaleur devant les matches, sans que Mokobe, Duke et Jalil ne soient obligés de réclamer des applaudissements et des démonstrations de joie. Voir Boris Diaw, le capitaine de l'équipe de France, sur un playground méritait mieux que de timides tapements de mains par exemple... Le morceau passé 58 fois en trois jours avec le refrain mitraillette dont le nom nous échappe.    
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