10 years in the game

Comment résumer 10 ans d’existence et 50 numéros en quelques pages ? Une gageure impossible qui nous a poussés à aller à l’essentiel. Si REVERSE existe, c’est avant tout parce que des joueurs nous ont fait rêver au point de vouloir partager avec d’autres la passion qu’ils nous ont transmises. Sans eux, pas de beau jeu, […]

10 years in the game
Comment résumer 10 ans d’existence et 50 numéros en quelques pages ? Une gageure impossible qui nous a poussés à aller à l’essentiel. Si REVERSE existe, c’est avant tout parce que des joueurs nous ont fait rêver au point de vouloir partager avec d’autres la passion qu’ils nous ont transmises. Sans eux, pas de beau jeu, de performances légendaires ni de souvenirs indélébiles. Du coup, nous nous sommes dit que cet opus forcément spécial était l’occasion parfaite de vous parler un peu de nous au travers des personnages, des rencontres ou des matches qui nous ont le plus marqués. Une sorte d’invitation à passer en coulisses pour entrevoir le basket de notre point de vue. Tout ce que vous trouverez dans ce dossier (les joueurs qui nous ont le plus marqués, les plus belles rencontres que nous avons eu la chance de faire, les matches les plus mythiques de "l'ère REVERSE"...) a contribué à faire de ce magazine ce qu’il est, dans sa diversité, son ton et son positionnement. Voici en quelque sorte notre histoire.

Voici 3 des 50 joueurs qui nous ont le plus marqués

Magic Johnson

Impossible de décrire en quelques mots pourquoi et comment Magic a marqué le basket à tout jamais, ainsi que les gamins que certains d’entre nous étaient encore quand il jouait. Alors on se contentera juste d’évoquer son surnom. Vous en connaissez d’autres capables d’assumer depuis l’adolescence un nickname comme Magic, au point que ça remplace leur prénom ? C’est tellement ancré en nous qu’il faut prendre un peu de recul pour se rendre compte qu’un tel surnom, pour n’importe qui d’autre, confinerait au ridicule. Sauf pour lui, dont le talent, le charisme et le caractère totalement unique (on a plus de chances de voir un nouveau Jordan qu’un nouveau Magic) lui permettent de l’incarner complètement.

Moustapha Sonko

Ceux qui ont eu la chance de le voir débouler sur la scène pro, avec autant de violence que les tomars qu’il assénait dans le trafic pour conclure ses drives, savent qu’il aurait dû être le premier Français à s’imposer en NBA. Mais plus que le niveau ahurissant qu’il affichait, c’est sa double culture playground-club qui en a fait l’une de nos idoles. Voir un joueur prouver qu’on pouvait venir de la rue et finir par gérer le jeu d’une écurie comme le Real Madrid sous les ordres du grand Boja Maljkovic, c’était tout ce dont rêvaient les amateurs du basket sous toutes ces formes que nous sommes.

Kobe Bryant

Certains de nous l’ont immédiatement adoré, d’autres l’ont détesté farouchement pendant des années, mais tous se rendent au même avis : qu’on apprécie ou non le personnage et le joueur, impossible de ne pas respecter l’éthique de travail et la rage de ce compétiteur maladif. Kobe nous aura même peut-être plus fait kiffer sur la fin de sa carrière qu’à ses débuts, une fois qu’il a fini par pleinement assumer son rôle de tête de con prête à balancer des « fuck » à tout bout de champ et à arrêter de prétendre être un coéquipier modèle. Et puis, franchement, jamais un arrière n’a eu une palette technique aussi complète. Jamais !  

Retrouvez cet article dans son intégralité (20 p) dans notre nouveau numéro

[product id="241343" sku=""]